Capteur-Actionneur

M comme universel !

La nouvelle gamme de variateurs Unidrive M
de Leroy Somer vise toutes les applications des secteurs industriels et
tertiaires de 0,25 à 1,2 MW, tous types de moteurs confondus.

 

Emerson ne
manque pas d’ambition. Au moment de développer la relève de ses variateurs SP
et SK, fabriqués à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires par an, le
groupe s’est imposé un challenge de taille : mettre au point une gamme complète
et suffisamment universelle pour répondre aux besoins d’automatisme de tous les
secteurs industriels et tertiaires, à commencer par l’emballage, l’imprimerie,
l’agroalimentaire, les machines-outils, la transformation des bois et des
métaux, la fabrication automobile, le textile… Le résultat des efforts conjoints,
au sein du groupe,  du spécialiste des motorisations Leroy Somer et du
spécialiste des drives Contrôle Techniques : les Unidrive M, sept modèles
traitant des puissances de 0,25 kW à 1,2 MW, sur tous types de moteurs.

 

Performance et modularité

L’objectif
est clair : « Nous voulons gagner des parts de marché », déclare
Didier Arpin, responsable commercial vitesse variable. Pour cela, Leroy Somer
compte sur la performance. S’appuyant notamment sur une trentaine de brevets,
la gamme intègre des microprocesseurs de nouvelle génération et des modules de
puissance haute densité, associés à des bandes passantes doublées  et des fréquences d’échantillonnage optimisées,
de nouveaux algorithmes (grâce au passage en 64 bits) pour le contrôle avancé
des moteurs en boucle ouverte et en boucle fermée. Ces nouveaux modèles sont
également compatibles avec un large éventail de capteurs de position et de
vitesse et peuvent fonctionner en mode sensorless (sans capteur) pour les
moteurs haut rendement à aimants permanents et les servomoteurs. A noter, les
modèles M700 et M800 intègrent également l’Ethernet temps réel  multiprotocole (Modbus TCP/IP, Ethernet IP et
Profinet RT), un switch double port haut débit facilite leur chaînage et offre
la possibilité de dissocier les réseaux. Le M800 autorise pour sa part le
motion control en standard.

L’autre
atout des Unidrive M, c’est la modularité. Selon ses besoins, l’utilisateur
pourra ainsi opter pour plusieurs modules optionnels (jusqu’à 3 à partir du
M200) dédiés à la communication, aux entrées/sorties, de gestion de retour
vitesse/position, de fonctions de sécurité renforcées (jusqu’à SIL 3) et
d’automates programmables industriels (API) embarqués. La programmation du
motion et des API est assurée via le langage Codesys.

 

 

Encore plus de M ?

Leroy Somer
a également mis l’accent sur les économies d’énergie avec, par exemple, un mode
veille, « la mise en parallèle des bus DC des variateurs permettant de
recycler l’énergie de freinage  au sein
d’un même système d’entraînement », ou le mode Active Front End (AFE)
permettant le renvoi de l’énergie récupérée sur le réseau en limitant le niveau
des harmoniques. Enfin, les équipes d’ingénieur ont soigné la facilité
d’utilisation de ces variateurs, avec un afficheur multilingue pour le
diagnostic et, surtout, le logiciel UniMConnect, qui donne accès à des
« Wizards », pour un paramétrage plus facile des capteurs, du moteur
et de l’application.

Ne
reste plus que deux questions : Pourquoi M ? Et pourquoi pas de M500 dans
la gamme ? « M signifie Master in Automation, répond-on chez Leroy
Somer. Cette famille marque le début d’une stratégie marketing basée sur des
lettres ». Quant au modèle 500, « Nous attendons des évolutions
technologiques pour ce modèle qui sera dédié à la sécurité ».

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