Robotique

Les robots Mitsubishi montent en charge

Première étape d’un renouvellement plus
large de ses gammes, le Japonais élargit sa famille de robots polyarticulés ave
des modèles jusqu’à 20 kg de capacité.

 

Il va
falloir regarder du côté de Mitsubishi Electric cette année. « Qu’il
s’agisse de produits ou d’applicatifs, nous allons renouveler beaucoup de
choses cette année », annonce Alain Godard, responsable technique
Industrial Automation chez Mitsubishi Electric Europe. Et ce lifting complet commence
par les robots polyarticulés.

 

Un modèle de plus

Connu notamment
pour sa série RV (pour robots verticaux) de « petits » robots montant
jusqu’à 12 kilogrammes de capacité de charge, le Japonais voit désormais plus
grand. Sa gamme regroupe ainsi cette année des modèles à 6 axes de 2, 4, 7, 13
et… 20 kg de capacité. Mis à part pour le plus grand, entièrement nouveau, on
remarquera que tous gagnent 1 kg de capacité par rapport à l’ancienne génération.
En outre, « ils sont plus rapides et leur rayon d’action est plus
important », note Alain Godard. Ainsi, selon le constructeur, ces RV
seraient 22% plus rapides que leurs prédécesseurs pour le même cycle standard
et leur zone de travail progresse de 41% autour du premier axe (J1), avec des
possibilités de rotations de ±240°.
Leur répétabilité s’élève à 0,02 mm. A noter, tous les câbles (électriques,
pneumatiques et réseau) sont désormais internes à la mécanique. Enfin, en
complément de ces mécaniques de base, plusieurs versions spécifiques sont
également disponibles, dotées de bras longs, certifiés IP 67 (les versions de
base sont IP 30)…

 

Contrôleur ou plateforme

Ces robots
sont disponibles en version « stand alone » – c’est la série D –
dotée de leur propre contrôleur. Point particulier de ce contrôleur commun à
toute la gamme : « entrée vidéo, entrées codeurs pour le tracking, suivi
de convoyeur, commande de pinces, tout est intégré en série », déclare
Alain Godard.  La commande peut aussi
gérer jusqu’à huit axes supplémentaires. A noter également, le cerveau du robot
est désormais doté d’une connexion Ethernet TCP/IP, d’un port USB et de
fonctions « safety ».

Les robots
peuvent également être pilotés par la plateforme multi applicatifs iQ de
Mitsubishi Electric. Destinée à commander une cellule entière, elle peut, avec
ses quatre CPU, contrôler jusqu’à trois robots ainsi que des axes
supplémentaires, assurer des tâches d’automatismes ou encore jouer des
programmes en C. L’intérêt majeur de cette solution ? « Elle utilise
une base de données commune et un seul outil de programmation », répond
Alain Godard. En outre, inutile de programmer des zones complexes dans la
cellule pour éviter les collisions, l’anticollision est natif : « les
cartes robots se reconnaissent automatiquement et communiquent entre
elles », explique le responsable technique.

Les
applications reines de ces machines ? L’assemblage et le pick & place,
notamment dans l’agroalimentaire ou le monde de la santé. Le très médiatique système
robotisé d’assistance à la neurochirurgie  Rosa, de Medtech, est d’ailleurs construit à
partir d’une de ces mécaniques. Quant au prix, il n’a pas changé d’une
génération à l’autre, alors que les machines ont gagné en capacité et en
fonctionnalités.

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