Une étude mondiale d’EMC décrypte l’adoption du cloud et autres nouvelles technologies en entreprise.
EMC a dévoilé les résultats d’une étude mondiale réalisée tout au long de l’année 2014 auprès de 10 451 répondants dans le cadre des événements EMC. Cette étude porte sur la transformation numérique des entreprises et leur niveau d’adoption des nouvelles technologies, notamment le cloud.
Résultat des courses : en France, 82% des dirigeants français considèrent l’informatique comme un levier de croissance stratégique pour leur entreprise et 66% des personnes interrogées estiment que leur entreprise dispose des compétences et connaissances nécessaires pour atteindre avec succès les objectifs fixés. Toutefois, quatre entreprises sur cinq (80%) pensent que ces compétences auront à du mal suivre le rythme de l’innovation informatique au cours d’ici 1 à 2 ans
Dans le reste du monde, 61% des répondants ont aujourd’hui adopté des services cloud. Plus d’une entreprise sur quatre (27%) ont déployé une solution de cloud hybride et 35% des sondés affirment que leur entreprise ne possède pas les connaissances nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
Selon l’étude, la technologie fait peur et va trop vite. Plus de 2 entreprises sur 5 dans le monde (61%) déclarent ainsi que leur société a adopté les services cloud, néanmoins seuls 16% affirment qu’ils seraient prêts à héberger une application – peu importe laquelle – sur un cloud public. Les applications que les entreprises désirent le moins mettre sur un cloud public sont celles rattachées aux finances (39%), à la gestion du capital humain (35%) et à l’ERP (32%). Dans l’Hexagone, les entreprises françaises ont clairement affirmé que l’IT était considéré comme un moteur stratégique au niveau national. En effet, le service informatique est un facteur clé dans le développement des entreprises et de leur communication avec leurs clients. Néanmoins, la première inquiétude des entreprises françaises réside dans la capacité à suivre la cadence d’une innovation en perpétuelle évolution, et ainsi à soutenir cette innovation avec les compétences adéquates. 4 entreprises sur 5 estiment que l’innovation sera trop rapide d’ici 1 à 2 ans.