Destiné à remplacer la famille ACS 800, l’ACS 880 est
compatible avec tous les secteurs, tous les moteurs, tous les environnements et
toutes les entreprises.
On vous en
parlait, en avant-première, dans un précédent numéro de Jautomatise réalisé en
partenariat avec la webTV Manufacturing.fr ; cette fois, la nouvelle génération
de variateurs basse tension d’ABB est prête à aller remplacer toute la famille
des ACS 800 sur le terrain. Et il y a fort à faire car ce sont plus d’une
centaine de milliers d’exemplaires qui sont installés sur l’ensemble du globe !
Tous les
secteurs, tous les moteurs
La particularité
de ces variateurs inédits ? « Ils sont
100% compatibles, pour répondre aux exigences des différents utilisateurs,
procédés, activités, tout en protégeant l’environnement », répond Philippe
Brem, directeur de l’activité vitesse variable basse tension au sein de la
division Discrete Automation & Motion d’ABB. On retrouvera donc ces ACS 880
dans l’industrie pétrolière, les mines et carrières, la chimie, la production
d’énergie, la manutention, le bois, la marine, mais aussi dans les bâtiments,
en version armoire ou support mural. Ils sont en outre compatibles avec tous
types de moteurs : asynchrone à cage, synchrone à aimants permanents, et même à
reluctance variable, comme la future gamme de moteurs haut-rendement d’ABB.
Faire
simple
Pour séduire tous
azimuts, le constructeur a surtout misé sur la simplicité d’utilisation. Quel
que soit leur type et leur taille, les ACS 880 emploient ainsi une microconsole
amovible que l’on connecte à un PC via une prise USB standard. A l’aide du logiciel gratuit Drive Composer
Entry ou de sa version pro, l’utilisateur pourra configurer son variateur, mais
aussi les affichages qu’il souhaite. Les deux logiciels offrent en outre la
possibilité de générer, via une commande unique, un fichier de configuration
complet de l’appareil, très utile pour communiquer avec une hotline en cas de
difficulté. A noter, il est aussi possible d’utiliser Codesys pour programmer
ses variateurs.
Côté matériel, la
version standard est dotée de la technologie de contrôle direct de couple
(DTC), d’une liaison intervariateurs intégrée, ou encore de la fonction de
sécurité Safe Torque-Off (STO), et peut accueillir, en option, trois modules
complémentaires pour la connexion aux bus de terrain, l’ajout d’entrées-sorties
supplémentaires ou un retour de capteur de vitesse. Des atouts qui permettent,
pour des configurations simples, d’éviter l’usage d’un automate. Précision
importante « les modules ajoutés de modifient pas l’encombrement des variateurs
», note Philippe Brem. Enfin, une unité-mémoire amovible stocke le logiciel de
base et tous les paramètres.
Une gamme large
Destinée à être encore complétée,
la gamme disponible s’étend de 0,55 à 250kW, pour des tensions de 380 à 500V
triphasé, et bientôt jusqu’à 690V. Les versions en coffrets pour montage mural
(les ACS880-01) sont déclinées en neuf tailles (R1 à R9) de 0,55 à 250kW, avec
un degré de protection IP21. Les versions en armoires complètes (les ACS880-07)
couvrent une plage de de 55 à 250kW, avec un degré de protection IP22 en
standard, IP42 ou IP54 en option. Et les afficionados des ACS 800 peuvent se
rassurer : « ils seront encore disponible en 2013 », assure Philipe Brem.