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Après les EGI, voici le CNI. Mais Bon Dieu que c’est long

Les Etats Généraux de l’Industrie ont occupé les années 2009/2010. Place maintenant à la Conférence Nationale de l’Industrie pour la période 2010/2011. On reprend les mêmes, on l’ouvre à de nouveaux acteurs et on attaque le « dur ».
C’est grossièrement l’objectif de ces CNI que de structurer les EGI. Pour les filières c’est OK, il y en aura 11 et lorsque l’on demande à Christian Estrosi, si on ne pourrait pas en rajouter quelques unes, il s’énerve quelque peu et explique que 11 c’est 11 (voire 12 avec l’énergie qui n’a pas encore correctement trouvé sa place) « nous avons dit également qu’il n’y aurait pas de saupoudrage, donc il n’y en aura pas ».
Pour les aspects financiers, les choses avancent, Christine Lagarde a annoncé :
– l’entrée en vigueur du dispositif de 200 millions d’euros de soutien à la ré-industrialisation et du dispositif de 500 millions d’euros de prêts verts bonifiés mis en place par Oseo. Les deux dispositifs sont désormais opérationnels et accessibles aux entreprises,
– le lancement, en septembre, d’un appel à projets, doté de 69 millions d’euros, permettant de soutenir des projets et des actions structurants, notamment au niveau régional, pour les filières stratégiques ;
– la mobilisation de 231 M€ au titre de l’enveloppe politique de filières de l’emprunt national pour l’action d’Oseo en faveur du financement et du développement des entreprises des 11 filières stratégiques identifiées.
Quant à la tenue de la « semaine de l’industrie », ce devrait être au premier trimestre 2011. Maintenant, place à l’organisation.
Un bilan d’étape est prévu dans un an, avec le risque de voir le processus totalement ficelé et véritablement opérationnel en 2011, voire début 2012. Et peut-être rangé aux oubliettes par une nouvelle gouvernance…

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