Ouvrant ses portes à une date
qui fleure bon la « rentrée des
classes », Smart-Industries
2015 accueille, à partir du
15 septembre, tous les publics
concernés par l’Industrie du Futur.
Au fil des trois jours que dure
l’événement, les participants
découvriront les possibilités
qu’offre l’usine connectée et les
technologies qui l’animent.
Preuve de son dynamisme et de son attractivité pour les professionnels des cinq
continents, la France et au premier
chef, sa capitale ne manquent
pas de salons, d’expositions, de
symposiums et même, de confé-
rences de portée mondiale comme
en témoigne l’ouverture à Paris en
fin d’année, de la Conférence des
Nations Unis sur les changements
climatiques (COP21).
Certains de ces événements
trouvent leur public en se transformant en grand-messe consumé-
riste, d’autres au contraire misent
sur la spécialisation en s’adressant
à une frange de professionnels
bien identifiés. Partant, les salons
se muent bien souvent en hall
d’exposition d’un état de l’art
ou d’un savoir-faire à un instant
donné avec le risque que l’obsolescence guette, les portes à peine
refermées.
L’événement dont le coup d’envoi
sera donné le 15 septembre et
qui se déroulera sur trois jours
jusqu’au 17, est d’une toute autre
nature. Au lieu d’un instantané du
présent, cet espace de réflexion,
d’échange et de rencontre, se
propose de dérouler le scénario
de la Quatrième révolution qui
doit mener la France à construire
l’Industrie du Futur.
Sur 4 000 m² dans le Hall 2 du
Parc des Expositions de la Porte
de Versailles à Paris, les plus de
3 000 visiteurs attendus rencontreront quelques 150 exposants
sur le thème de l’usine connectée
intelligente. Les automatismes et
les robots industriels sont évidemment au cœur de la révolution
qui s’annonce. Dans l’industrie
connectée en effet, tout est théoriquement réalisé aux termes
d’interactions entre les produits et
les machines et bien sûr, entre les
machines entre elles. A l’arrivée, une telle usine devient dans sa
globalité un système communicant
mais surtout, elle compose une
entité fonctionnelle agile qui lui
permet de s’adapter aux fluctuations naturelles de l’activité qu’elle
adresse. Plus rien à voir donc,
avec les centres de production
monolithiques du passé qui au
premier retournement conjoncturel, tutoient le bord du gouffre.
Comprendre les enjeux, maîtriser la transition
Face à la pression que la
Mondialisation exerce sur les
grandes nations industrielles de la
vieille Europe, il serait illusoire de
se lancer seul, à la découverte des
pistes conduisant au changement.
En effet, tout explorateur qui se
lance à l’assaut d’une terra incognita
doit non seulement s’équiper s’il
veut réussir mais il doit aussi être
soutenu voire, secondé avec efficacité. C’est une évidence, sans le
sherpa Tensing Norgay, l’alpiniste
Edmund Hillary n’aurait pas vaincu
l’Everest en 1953.
En lançant la phase 2 de la Nouvelle
France Industrielle, le ministre de
l’Économie, de l’Industrie et du Numérique porte un effort particulier sur neuf solutions industrielles qui doivent permettre à
notre pays de se positionner sur
les grands marchés d’avenir. C’est
une manière de baliser pour nos
entrepreneurs, les pistes les plus
favorables.
Avec l’Alliance pour l’Industrie
du Futur (voir encadré page
suivante), c’est un autre dispositif
qui entre en jeu. Avec un budget
important alloué pour aider les
entreprises à sauter le pas et la
capacité à démontrer la faisabilité
au travers de projets vitrines,
l’Alliance constitue un dispositif
d’accompagnement qui va aider les
entrepreneurs à s’équiper.
En regard de ce qui précède,
le rôle d’un événement tel que
Smart-Industries revêt à son
niveau, une importance fondamentale. Il permet aux participants – visiteurs, exposants,
conférenciers – de sortir de leur
relatif isolement en favorisant les
rencontres au fil de l’exposition
mais aussi, en réservant chaque
jour une à deux conférences, à
ceux qui ont franchi le pas de
l’Industrie du Futur que ce soit
dans la partie organisationnelle,
de production ou de conception.
Vers l’usine multi-connectée
Les technologies jouent un rôle
central dans la révolution en
marche ; les technologies de
l’information bien sûr mais pas
seulement. La notion d’usine
connectée ne s’applique pas seulement à sa capacité d’exploiter et
de produire des données numé-
riques. En effet, un site industriel
est aussi largement dépendant
de l’énergie qui va alimenter ses
ordinateurs, ses automates, ses
robots ou même, son éclairage. Le
réseau électrique qui le traverse
est donc tout aussi essentiel à
son fonctionnement, tout comme
les différentes sources d’énergie
auxquelles il est ainsi relié.