C’est l’événement qui a marqué
la rentrée. Smart-Industries 2015
a connu un franc succès qui a fait
du bien à toute une profession. A
peine ses portes refermées, toutes
les forces impliquées jusque dans
les plus hautes sphères de l’Etat, ont
décidé de recommencer en 2016.
Trois jours… Il n’aura suffi que de trois jours pour que l’événement SmartIndustries 2015 marque les esprits
de toute une profession. Trois
jours d’exposition, de confé-
rences, de rencontres, d’échanges,
de dialogues entre professionnels
pour que l’industrie reprenne
confiance dans ses forces. D’abord,
la confiance dans sa capacité à
produire de la valeur puisqu’elle
participe à générer presque 20 %
du PIB en France, un peu plus de
30 % du PIB en Allemagne pour
une moyenne situé à 24 % dans
l’ensemble de l’Union européenne.
Aiguillonnés par le projet Industrie
du Futur lancé par le président de
la République le 14 avril dernier
et la constitution d’un axe fort
avec la création de l’Alliance pour
l’Industrie du Futur durant l’été,
les professionnels se sont rendus
nombreux, sur le premier salon
réellement consacré à l’avenir
de leur activité, à savoir SmartIndustries 2015 qui s’est déroulé
du 15 au 17 septembre au Parc
des Expositions de la Porte de
Versailles à Paris.
Avant même l’ouverture de ses
portes, les plus grands fournisseurs européens de solutions
matérielles et logicielles avaient
décidé de s’investir en venant
exposer les technologies qui vont
évidement marquer l’avenir de
l’usine connectée dans la production manufacturière, les process,
la logistique, etc. Ils étaient en
tout 150 exposants, bien trop
nombreux donc pour tous les
citer ici même si des noms comme
ABB, Actemium, B&R, Beckoff,
Fanuc, Kuka, Phœnix Contact,
Pilz, Rockwell Automation,
Schneider Electric, Schunk, SEW,
Sick, Siemens, Staübli… sont
quelques-uns des ténors sans
lesquels cet événement n’aurait
évidemment pas eu le même
retentissement.
Les mondes connexes de l’éducation et de la recherche étaient
là aussi avec Arts et Métiers
Paris Tech et CEA Tech List
tout comme les représentants
de la profession parmi lesquels le
Cetim ou encore, la Fédération
des Industries Mécaniques (FIM),
le Gimélec et les associations
telles que le Club Automation ou
le Club M.E.S.
Une seule vraie
vedette, le public
Alors qu’il ne se passe quasiment pas une semaine au second
semestre sans qu’un événement
professionnel plus ou moins
spécialisé vienne émailler le
calendrier, la réussite d’un salon
généraliste qui plus est, centré
sur… l’avenir, semblait à certains
hypothétique.