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Automobile : la France robotise plus que la Grande-Bretagne

Selon l’iFr, l’industrie automobile
française, compte 1 400 robots
(+22 %) contre seulement 700
unités au royaume-uni (+ 7 %).
Avec environ 940 robots pour
10 000 employés, la France occupe
actuellement la seconde place dans
l’union européenne quand le
royaume-uni ne se hisse qu’à la
dixième… et le brexit risque de ne
pas faciliter la tâche des
industriels outre-manche.

En France, les investissements dans les machines et le matériel s’accélèrent à un rythme plus rapide
que l’économie globale. Les principaux
acteurs sont les industries dynamiques et
bénéficiant de vitrines, comme
l’automobile. Les ventes annuelles de
robots dans l’industrie automobile ont
augmenté en moyenne de 7 % par an
entre 2010 et 2015. Au cours de la même
période, le secteur automobile a
commandé en moyenne 6 % de robots en
plus par an et la demande des
fournisseurs de pièces automobiles a
augmenté de 9 %.

Depuis 2010, les initiatives
gouvernementales visant à renforcer la
production en France ont entraîné
d’importants investissements de la part
de ce secteur. Les deux constructeurs
automobiles français – PSA et Renault –
investiront pour moderniser leurs usines
afin de produire de nouveaux modèles de
véhicules à faible consommation sur des
plateformes communes. Les deux sociétés
se sont déjà restructurées avec succès
pour assurer leur position et garantir une
productivité accrue afin de répondre à la
demande. Pour leur part, les sous-traitants
qui fournissent des pièces aux
constructeurs, bénéficieront
indirectement des investissements de ces
derniers en France ainsi que de
l’amélioration du marché automobile en
Europe.

Les entreprises
automobileS face au
Brexit

La décision de quitter l’Union
européenne, prise par le Royaume-Uni,
influencera de toute évidence les investissements des entreprises automobiles étrangères
sur ses sites de production. Des constructeurs tels que
Honda, Nissan et Toyota, exportent plus des trois quarts
de leurs véhicules construits en Grande- Bretagne en
grande majorité vers d’autres pays européens. S’ils
devaient payer des frais de douanes, ils pourraient
décider de produire ailleurs qu’au Royaume-Uni.
L’Industrial Federation of Robotics suppose cependant
que le gouvernement britannique développera des
règlements et des mesures de soutien pour éviter cette
situation.

Pour l’heure, les annonces de plans d’investissements se
multiplient à propos de la modernisation des moyens de
production par les entreprises automobiles au RoyaumeUni. Mais la question demeure de savoir si ces projets
seront réellement mis en œuvre.

Les robots entretiennent lA
compétitivité et l’emploi en
europe

« L’impact positif des robots sur la compétitivité et
l’emploi en Europe se manifeste en Allemagne », a
déclaré Joe Gemma, président de l’IFR. Le secteur
automobile allemand, par exemple, occupe la première
place sur le plan de la densité de robots en Europe avec
environ 1 150 robots industriels pour 10 000 employés.

« En France, la numérisation des systèmes de production
va concerner un nombre sans cesse croissant de PME au
cours des prochaines années. La force principale du pays
réside dans les logiciels industriels et les objets
connectés qui pourraient avoir un impact positif sur la
mise en œuvre de nouveaux concepts de production. Ils
vont créer des opportunités d’utiliser des machines et
des équipements innovants en faisant émerger
parallèlement, de fantastiques opportunités pour la
main-d’œuvre qualifiée. »

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