Brian Carlisle, accompagné de Bruce Shimano, vient de quitter Adept et se lance dans une nouvelle aventure avec la création de Precise Automation, société fondée le 13 janvier 2004.
Parmi les précurseurs de la robotique, il en restait un, sorte d’Astérix à l’image de Bill Gates pour Microsoft ou Steve Jobs pour Apple. Comme ses homologues, il a le même âge, le même charisme et la même volonté de percer et de créer… Mais voilà, au lieu de se lancer dans l’informatique, il avait dès le départ choisi la robotique.
Qui plus est, au moment de la bulle Internet et de l’informatique, il a misé une grande majorité de ses investissements dans de nouvelles applications, comme les robots à manipuler les fibres optiques.
Objectif, garder une place enviable au Nasdaq. Seulement la sanction est tombée fin 2003. Merci pour tout, ont signifié les actionnaires.
Et Brian Carlisle, accompagné de Bruce Shimano, a quitté l’enfant devenu trop grand, pour se lancer dans le développement de nouveaux bébés, tous petits.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, ou ne l’auraient pas deviné, ces deux hommes sont les créateurs et développeurs de la seule société de robotique restant encore aux Etats-Unis, à savoir Adept, le 14 juin 1983. Ce sont eux qui ont mis sur le marché le premier robot intégrant des moteurs à entraînement direct.
Avant de créer Adept, nos deux hommes avaient développé le langage Val pour Unimation. Un langage que l’on retrouve, dans une version largement modifiée depuis, notamment chez Adept et Staubli.
Precise Automation
A peine dehors, Brian et Bruce ont fondé une nouvelle société le 13 janvier 2004, Precise Automation. Le nom parle de lui-même il s’agit de développer et commercialiser des produits permettant l’assemblage de précision, avec des pièces allant de 100 mm à 1 mm, cela inclura éventuellement de la technologie MEMS (Micro-Electro-Mechanical Systems) peut-être aussi de la nano, lorsque les marchés seront demandeurs.
Precise Automation développe également des contrôleurs de mouvements OEM pour les robots, notamment pour les applications nécessitant l’intégration d’un système de vision. L’expérience aura servi, la société n’est pas basée sur le capital-risque mais a fait appel aux concours de sponsors de la R&D qui souhaitent lancer une nouvelle génération de contrôleurs robotique. En échange de quoi la société fournit les droits, ou des remises, sur les produits et le marché.
Certes, la nanotechnologie est pour l’heure encore principalement en phase R&D, mais la capacité à fabriquer des machines de très petites tailles se développe rapidement. A la base, cette technologie est destinée à être utilisée principalement dans le domaine des capteurs de précision et plus spécialement pour l’appareillage médical.
Une fois maîtrisée, elle devrait déboucher sur de nombreuses autres applications. Alors que nous serons bientôt capables de fabriquer des machines minuscules, le contrôle de ces engins nécessitera toujours l’utilisation de Circuits Intégrés qui sont beaucoup plus grands que les engins eux-mêmes…
Brian Carlisle fera sa première grande apparition lors de l’ISR à Paris. Il n’a pas souhaité divulguer le contenu de son intervention, mais voici comment il nous a résumé sa présentation.
« La tendance à tout miniaturiser touche de nombreux secteurs de l’industrie — semiconducteurs, électronique, photonique, sciences du vivant, appareillage médical et produits mécaniques. Dans la plupart des cas on en est déjà arrivé au stade ou la manipulation directe par l’homme est devenue impossible. Notre capacité à développer et à fabriquer des produits miniatures dépendra donc de notre capacité à imaginer des outils adaptés à ces produits. Je présenterais des exemples de produits miniatures ainsi que d’outils d’automatismes utilisés pour la manipulation et l’assemblage de ces produits ».
Après Joe Engelberger qui, il y a une quinzaine d’années, quittait la robotique industrielle pour se lancer dans la robotique de service, deux autres Américains deviennent précurseurs en quittant à leur tour la robotique industrielle, direction la micro et nano-robotique. Bon vent Brian et Bruce.
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Parmi les précurseurs de la robotique, il en restait un, sorte d’Astérix à l’image de Bill Gates pour Microsoft ou Steve Jobs pour Apple. Comme ses homologues, il a le même âge, le même charisme et la même volonté de percer et de créer… Mais voilà, au lieu de se lancer dans l’informatique, il avait dès le départ choisi la robotique.
Qui plus est, au moment de la bulle Internet et de l’informatique, il a misé une grande majorité de ses investissements dans de nouvelles applications, comme les robots à manipuler les fibres optiques.
Objectif, garder une place enviable au Nasdaq. Seulement la sanction est tombée fin 2003. Merci pour tout, ont signifié les actionnaires.
Et Brian Carlisle, accompagné de Bruce Shimano, a quitté l’enfant devenu trop grand, pour se lancer dans le développement de nouveaux bébés, tous petits.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, ou ne l’auraient pas deviné, ces deux hommes sont les créateurs et développeurs de la seule société de robotique restant encore aux Etats-Unis, à savoir Adept, le 14 juin 1983. Ce sont eux qui ont mis sur le marché le premier robot intégrant des moteurs à entraînement direct.
Avant de créer Adept, nos deux hommes avaient développé le langage Val pour Unimation. Un langage que l’on retrouve, dans une version largement modifiée depuis, notamment chez Adept et Staubli.
Precise Automation
A peine dehors, Brian et Bruce ont fondé une nouvelle société le 13 janvier 2004, Precise Automation. Le nom parle de lui-même il s’agit de développer et commercialiser des produits permettant l’assemblage de précision, avec des pièces allant de 100 mm à 1 mm, cela inclura éventuellement de la technologie MEMS (Micro-Electro-Mechanical Systems) peut-être aussi de la nano, lorsque les marchés seront demandeurs.
Precise Automation développe également des contrôleurs de mouvements OEM pour les robots, notamment pour les applications nécessitant l’intégration d’un système de vision. L’expérience aura servi, la société n’est pas basée sur le capital-risque mais a fait appel aux concours de sponsors de la R&D qui souhaitent lancer une nouvelle génération de contrôleurs robotique. En échange de quoi la société fournit les droits, ou des remises, sur les produits et le marché.
Certes, la nanotechnologie est pour l’heure encore principalement en phase R&D, mais la capacité à fabriquer des machines de très petites tailles se développe rapidement. A la base, cette technologie est destinée à être utilisée principalement dans le domaine des capteurs de précision et plus spécialement pour l’appareillage médical.
Une fois maîtrisée, elle devrait déboucher sur de nombreuses autres applications. Alors que nous serons bientôt capables de fabriquer des machines minuscules, le contrôle de ces engins nécessitera toujours l’utilisation de Circuits Intégrés qui sont beaucoup plus grands que les engins eux-mêmes…
Brian Carlisle fera sa première grande apparition lors de l’ISR à Paris. Il n’a pas souhaité divulguer le contenu de son intervention, mais voici comment il nous a résumé sa présentation.
« La tendance à tout miniaturiser touche de nombreux secteurs de l’industrie — semiconducteurs, électronique, photonique, sciences du vivant, appareillage médical et produits mécaniques. Dans la plupart des cas on en est déjà arrivé au stade ou la manipulation directe par l’homme est devenue impossible. Notre capacité à développer et à fabriquer des produits miniatures dépendra donc de notre capacité à imaginer des outils adaptés à ces produits. Je présenterais des exemples de produits miniatures ainsi que d’outils d’automatismes utilisés pour la manipulation et l’assemblage de ces produits ».
Après Joe Engelberger qui, il y a une quinzaine d’années, quittait la robotique industrielle pour se lancer dans la robotique de service, deux autres Américains deviennent précurseurs en quittant à leur tour la robotique industrielle, direction la micro et nano-robotique. Bon vent Brian et Bruce.