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Christian Estrosi doublement content

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, vient d’annoncer « la nette progression des prévisions d’investissements dans le secteur industriel : après un effondrement de 21% observé en 2009 sous l’effet de la crise, les industriels français anticipent une hausse de 5% de leurs investissements en 2010 (Enquête trimestrielle de l’INSEE) ».
En un an, la production de l’industrie manufacturière a progressé en France de plus de 7% (Q2 2010 comparé à Q2 2009). « Une telle progression s’est traduite en chiffre d’affaires pour les entreprises avec une hausse de 6% sur la période, et semble devoir se poursuivre durablement, les commandes industrielles affichant en effet une nette progression de plus de 11% sur un an ».
Un signe encourageant à l’heure ou le Made in France devrait être valorisé.
« Il me parait indispensable de réaffirmer que « fabriquer en France » constitue un objectif central de notre politique industrielle au même titre que la conquête de nouveaux marchés. Cela suppose de lever un certain nombre d’ambiguïtés sur ce que recouvre cette appellation et de pouvoir rendre compte régulièrement de la part qu’occupent les produits « fabriqués en France » dans leur marché respectif, qu’il s’agisse de la demande intérieure ou des marchés d’exportation.
Voilà pourquoi j’ai souhaité que nous nous dotions d’un ensemble d’indicateurs clairs et fiables qui permettent à la fois de mesurer l’état du « Fabriqué en France » et d’en retracer l’évolution. Cet observatoire du « Fabriqué en France » sera actualisé désormais chaque année par la Direction Générale de la compétitivité de l’industrie et des services.
« Fabriquer en France », ce n’est pas concevoir en France des produits qu’on fera réaliser ailleurs. Ce n’est pas assembler en France des composants importés de pays étrangers à bas coûts. Ce n’est pas non plus apposer sur un produit fabriqué à l’étranger le nom d’une grande entreprise française bien connue des consommateurs. « Fabriquer en France », c’est réunir tout le savoir-faire et toute la diversité du tissu industriel français dans la chaîne de valeur des produits qui portent cette appellation ».

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