Coriolis Composites a été sélectionné par le National
Institute for Aviation Research (NIAR), de l’Université
d’État de Wichita dans l’État du Kansas aux ÉtatsUnis, pour fournir une cellule robotisée de placement
de matériaux thermoplastiques. L’institut de
recherche américain pourra ainsi développer la
technologie de fabrication automatisée de pièces
complexes.
Société de technologie de pointe installée à Quéven à quelques encablures de Lorient dans le Morbihan, Coriolis Composites conçoit et fabrique des équipements, de
même qu’elle développe des logiciels permettant la réalisation
de structures en matériaux composites, en particulier à
destination des marchés de l’aéronautique, du spatial et de la
défense. Protégés par des brevets, la technologie et ses dérivés
mis au point par cette entreprise s’appliquent entre autres à la
réalisation de fuselage d’avion en matériaux composites.
Forte d’une soixantaine de machines installées à travers le
monde, Coriolis Composites fait évoluer ses solutions robotiques
et leurs logiciels pour la production d’aérostructures en
composites. Ces derniers sont certifiés par l’Administration
fédérale de l’aviation des Etats-Unis (FAA) et l’Agence
européenne de sécurité aérienne (EASA), notamment pour les
Airbus A320 et A350, et pour l’A220, nouveau nom du CSeries de
l’avionneur canadien Bombardier.
Les robots fournis par Coriolis Composites sont comparables à
des imprimantes 3D de très grande dimension modelant des
plastiques renforcés de fibres de carbone. Les matériaux
composites thermoplastiques sont de plus en plus utilisés dans le
secteur aérospatial, où les clients demandent des produits plus
légers, plus rentables et de plus respectueux de l’environnement
donc, recyclables.
Un des avantages de la technologie développée près de Lorient, est
la tête de placement montée sur un robot polyarticulé, qui est de
petite dimension et légère. De ce fait, les robots ont un niveau de précision très élevé et peuvent fabriquer des structures à géométrie
très complexe. La société utilise depuis 2009, des lasers de haute
puissance pour la dépose de matériaux thermoplastiques tels que le
polyétheréthercétone (PEEK), le polyéthercétonecétone (PEKK) et le
polysulfure de phénylène (PPS). Au cours des huit dernières années,
Coriolis Composites a aussi développé une base de données sur les paramètres de mise en œuvre des matériaux thermoplastiques avec
des lasers.
« Nous sommes enthousiastes à l’idée de collaborer avec le NIAR et
fiers d’ajouter un second client américain à notre liste », a déclaré
Clémentine Gallet, Présidente de l’entreprise bretonne. Elle ajoute :
« Coriolis Composites promeut depuis longtemps l’utilisation de
robots industriels pour réduire les coûts de production des cellules
d’avion, et nous voyons maintenant que ce message est de plus en
plus entendu dans l’industrie comme dans le monde universitaire. »
Coriolis Composites est membre du Centre de recherche sur les
matériaux composites thermoplastiques1 (TPRC) situé à Enschede,
aux Pays-Bas. Grâce à son implication avec le TPRC, la société a
accéléré le développement des technologies composites
thermoplastiques pour leur utilisation dans l’aéronautique à travers
le monde.
« Un centre de recherche avancée sur les technologies de mise en
œuvre des matériaux composites thermoplastiques de pointe est
d’une importance capitale pour les chercheurs du NIAR et pour nos
partenaires industriels et gouvernementaux. L’installation de la
cellule robotisée de Coriolis Composites au NIAR va participer aux
progrès de la recherche sur les aérostructures et de nombreux
programmes de développement », a affirmé John Tomblin, viceprésident à la recherche et au transfert de technologie de
l’Université d’État de Wichita et directeur exécutif du NIAR.