L’évolution continue de la technologie facilite le quotidien et rend aussi les entreprises plus efficaces… voilà pour le côté positif. Le revers de la médaille, c’est que l’omniprésence de la technologie accroît chaque jour les risques de cybercriminalité. Dans ce contexte, le facteur humain n’est-il pas le maillon faible ?
Partout dans le monde, des experts en cybersécurité conçoivent des solutions éprouvées pour barrer la route aux pirates, avec tout un arsenal allant des logiciels antivirus à l’authentification à deux facteurs. Reste que malgré l’existence de ces outils, leur mise en place et l’adéquation de leur fonctionnement à ce qu’on en attend, dépendent des humains. La sécurité est à l’image des personnes qui l’appliquent, et de ce fait, les erreurs et les vulnérabilités sont monnaie courante.
Dit autrement, l’influence humaine sur l’efficacité en matière de cybersécurité dispose d’une importante marge de progression.
Le propre de l’Homme, c’est qu’il est enclin à faire des maladresses. Pourtant, dans le domaine de la sécurité, une erreur mineure peut conduire à une violation majeure des données. Or le problème à l’heure actuelle, c’est que cela arrive souvent. D’après certaines études, 46 % des piratages et des incidents de cybersécurité résultent d’une négligence ou d’un manque de formation. Pire, ce chiffre, inquiétant, pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. On rapporte également que dans 40 % des entreprises à l’échelle mondiale, les salariés reconnaissent ne pas réagir lorsqu’un incident touchant la cybersécurité se produit. […]