Le rapport Gallois est attendu comme le messie, ou presque. Mais surtout avec une certaine anxiété. L’indépendance du personnage impose la retenue sur les idées qui pourraient être proposées par la commission.
En attendant les divers acteurs se pressent pour pousser leurs pions et défendre leurs intérêts. Même les « pigeons », en dehors des problèmes de taxation des cessions des plus-values, attendent de savoir à quelle sauce ils seront accommodés. Avec ou sans petits pois ?
*Sera t-il possible d’inclure certaines dépenses de modernisation du matériel de production dans les outils liées à la recherche/innovation ? Les PME seront-elles aidées afin de grossir pour devenir des ETI ?? Quelle nouvelle place pour les partenaires sociaux ????
Bref, un éventail d’idées qui, espérons-le, seront partagées par le plus grand nombre. Ce que je retiendrais pour l’instant, c’est le message du Groupement des Fédérations Industrielles qui par la voix de son président, Pierre Gattaz, précisait lors du Mondial de l’automobile, qu’il fallait un choc de compétitivité, et que dans ce slogan il y a le mot « choc ». Personne ne veut de « mesurettes », mais bel et bien un choc.