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Deuxième trimestre 2011 analysé par le Symop

Les répondants à l’enquête Symop confirment le redressement observé sur les trimestres précédents. Les évolutions sont nettement positives et le niveau de l’activité tend à s’approcher des niveaux de 2007 pour certains secteurs.
Les entrées de commandes sont toujours en progression et les carnets se regarnissent. Toutefois les taux de croissance diminuent passant de + 16 % au 4e trimestre 2010, à 14 % au premier trimestre 2011, et enfin à 10 % au 2e trimestre 2011. Les chiffres d’affaires se raffermissent mais les marges restent toujours sous forte pression en raison d’un contexte de vive concurrence, et des hausses de prix sur les composants et matières premières.
La demande est soutenue et émane de toutes les composantes de l’industrie. Dans ce contexte, les délais de livraison se tendent encore, notamment en raison des délais d’approvisionnement sur certains composants qui s’allongent significativement.
Les études de projets sont en augmentation et les perspectives sur le deuxième semestre restent bonnes. La charge de travail chez les clients est en nette amélioration mais la visibilité reste encore limitée et les investissements prudents. Les industriels anticipent un ralentissement des commandes en fin d’année avec toutefois un maintien de l’activité à un bon niveau.
Pour les machines d’assemblage et robots, l’amélioration de l’activité a été remarquée en France et les chiffres d’affaires ont progressé sur le 2e trimestre. Les entrées de commandes sont en nette hausse par rapport à un second trimestre 2010 moyennement actif. Les consultations sont en hausse pour 57 % des répondants. Mais la baisse ressentie par 14 % des répondants signerait-elle la fin du rebond ?
Pour les automatismes, l’activité de ce deuxième trimestre est en en forte croissance par rapport au deuxième trimestre 2010. Les commandes augmentent dans les mêmes proportions et concernent aussi bien les commandes numériques que les contrôles d’axes. Les perspectives restent bonnes bien que les industriels manquent de visibilité. Le portefeuille de leurs clients étant garni, les industriels tablent sur une stabilisation de l’activité au niveau actuel sur le 3e trimestre par rapport à la même période en 2010.

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