Finie l’époque Arnaud Montebourg, c’est celle d’Emmanuel Macron qui s’ouvre. On perd la particule « Redressement Productif » pour revenir au classique Industrie. De la flamboyance affichée, on nous annonce des rapports plus policés.
Tout ça c’est bien beau, mais on s’en moque un peu. Ce sont des arguments pour les services communication et marketing des énarques et autres Sciences Po. Mais, sur le terrain, l’industrie veut du concret, de la passion, de la confiance, de l’investissement, du rêve, du Père Noël en quelque sorte…
Avec l’impact du numérique dans la production, nous avons l’occasion de faire de la France, peut-être pas le leader mondial, mais un champion qui compte. Avec, un jeune ministre qui connaît, ou connaitra rapidement, ces changements qui s’annoncent, la mondialisation de l’industrie… espérons que nos entreprises seront encore plus accompagnées pour sauter le pas, passer au 4.0, à la fabrication directe, à la cobotique… Sinon les lendemains risquent de déchanter.
Aussi pour bien démarrer cette rentrée scolaire, messieurs les industriels, s’il vous plait, ouvrez vos portes d’usine, montrez à notre ministre ce que vous produisez, vos lignes robotisées et automatisées… tout ce que les grandes écoles n’enseignent pas.