Dans la dernière édition, papier ou numérique, de Jautomatise, Schneider Electric dévoile sa stratégie et notamment la place que va tenir son concept PlantStuxure.
Avec PlantStruxure il s’agit de revoir l’architecture complète de l’unité de production. Notamment en partant du concept d’EcoStruxture avec lequel les informations de contrôle/commande de la ligne de production restent fondamentales, mais à celles-ci viennent se rajouter d’autres informations à remonter, et notamment celles concernant la consommation énergétique. Dans le même esprit, le management de la sécurité avec les contrôles d’accès ou la vidéosurveillance sont également intégrés.
Pour la partie communication, que ce soit pour PlantStruxure ou PowerStruxure, les années passées ont permis de faire le tri. Ce sera de l’Ethernet du sol au plafond, même si quelques « poches » Modbus pourront s’intégrer (sachant que la compatibilité directe sera assurée par le profil Modbus dans CIP).
Pour le protocole, Schneider reste sur EthernetIP, seule la partie motion pourra basculer vers d’autres technologies pour des raisons de temps réel. Dans ce cas vis-à-vis de l’architecture globale, la partie motion sera considérée comme une boite noire recevant/fournissant des informations, la partie purement motion étant gérée en interne. Personne ne songeant encore à piloter des axes de façon déterministe, via la supervision.
Et Ethernet a vocation à être intégré partout dans les nouvelles architectures, le plus proche possible des capteurs/actionneurs. D’ailleurs, dans les cartons se prépare une mise à niveau de la gamme d’automates programmables qui demain intégreront un bus Ethernet en fond de panier. Les futurs API auront deux ports Ethernet, il suffira de remplacer l’unité centrale des anciennes installations par la nouvelle, et l’utilisateur se retrouvera avec Ethernet directement intégré dans l’UC.
Schneider adopte également un autre concept standardisé, à savoir FDT/DTM. Jusque là, FDT/DTM était un outil plutôt réservé au monde du process, il devient l’outil que les industriels du manufacturier adoptent « notre objectif est de proposer FDT/DTM pour l’ensemble de notre offre. Dès que de l’intelligence sera nécessaire nous intégrerons le capteur ou l’actionneur dans ses diverses versions dans notre bibliothèque DTM » précise Serge Catherineau, Directeur Marketing Système PlantStruxure – Activité Industrie Schneider Electric France.
La stratégie Plant Struxure se retrouve bien évidemment dans la partie logicielle, que ce soit la partie programmation logicielle des automates avec Unity, l’Interface Homme-Machine ou la supervision de la ligne de production avec Vijeo Citect, les logiciels sont imbriqués.
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