Le survol de nos centrales nucléaires par des drones ne pose, semble-t-il, strictement aucun problème de sécurité. Soit. Mais alors qu’en est-il du survol par des voitures ???
Et non, je ne plaisante pas, depuis que la société slovaque AeroMobil a dévoilé son prototype de voiture volante, nommée l’AeroMobil 3.0, nous sommes en droit de nous poser la question.
Le mythe risque de devenir rapidement réalité, et cela bien avant le démantèlement de nos centrales nucléaires.
Présenté lors du Festival des pionniers de Vienne, le produit slovaque possède des ailes rétractables, des clignotants, des roues, des hélices… le tout hybride. Homologué pour emprunter les routes classiques, l’AéroMobil 3.0 peut décoller sur une distance de 250 mètres, atterrir sur 50 et parcourir 700 km en vol.
Et il ne faudrait pas oublier, même si nos gouvernants n’en ont pas fait un plan spécifique « Voiture volante » qui aurait bien rimé avec le plan « Usine du Futur », que les Français ne sont pas à la traîne, comme l’entreprise strasbourgeoise Vaylon qui développe un engin combinant un véhicule tout terrain et un ULM. Ce buggy équipé d’une voile de 38 m² et d’un moteur à hélices a seulement besoin d’une centaine de mètres pour décoller et atterrir. Une fois dans les airs, l’engin baptisé Pégase, est capable de voler jusqu’à 3000 mètres d’altitude, à une vitesse de 60-80 km/h pendant environ trois heures. L’appareil, prévu pour rouler au sans-plomb 98, est aussi habilité à circuler au sol et peut atteindre les 100 km/h.
Bref, à court/moyen terme des véhicules pourront éviter les embouteillages. Certes, faisons confiance à notre administration pour créer plus de règles qu’il n’en faut pour que ce petit monde ne s’entremêle pas trop. Mais pouvoir acquérir une voiture volante apte à décoller à partir de n’importe quelle route n’est pas sans risque, même si cela sera interdit. Il faudrait peut-être que les automatismes embarqués empêchent de tels décollages inopportuns… un nouveau débouché d’avenir pour les automaticiens ??