CommunicationRobotique

Etape lyonnaise pour l’usine connectée

Le 18 juin dernier à la cité
internationale de Lyon, InmachineOnprocess 2015 s’est focalisé
sur les technologies de l’usine
connectée. Au programme,
des rencontres, mais aussi
des témoignages d’industriels
déjà plongés dans l’univers de
l’industrie 4.0.

 

P as facile de fédérer des indus triels surbookés autour de technologies d’avant-garde. –
C’est sans doute la leçon de la
dernière édition d’InmachineOnprocess qui s’est tenue à Lyon
le 18 juin dernier. En effet, si les
fournisseurs étaient une trentaine
à participer, ce ne sont qu’une
trentaine d’industriels de la région,
pas davantage, qui sont venus à
leur rencontre pour découvrir les
possibilités des technologies de
l’Industrie 4.0. Et pour cause, « les
industriels sont intéressés mais ne
savent pas encore très bien ce qu’ils
peuvent faire avec ces technologies »,
déclare Eric Poupry, directeur du
département M2M chez Factory
Systèmes. Pour autant, pas de
franche déception chez les participants, au contraire. « Nous avons
eu douze rendez-vous avec des industriels dans la même journée. Nous
n’aurions pas pu en faire autant en
nous déplaçant chez eux », note un
participant. Chez DB Vib Groupe,
peu de rendez-vous au contraire,
mais « ce type d’évènement permet
d’obtenir les noms des bons interlocuteurs dans les sociétés. C’est déjà
beaucoup », note Pierre Campagna.
Les représentants de Beckhoff
France n’ont obtenu que quatre
tête-à-tête cette fois-ci. Mais « les
quatre pourraient déboucher sur
du concret rapidement », affirme
Yannick Bouvard, de Beckhoff
Automation. En effet, « ceux qui
viennent ici ont souvent des projets
en tête », retient Régis Giraud, de
Leroy Somer.

Des témoignages clés

Bosch s’appuie sur les données
issues de ses matériels, mais
aussi de dispositifs spécifiques
développés en interne. Afin de
surveiller la température et de
détecter les éventuelles fumées
dans les armoires électriques, les
ingénieurs de l’Allemand utilisent
ainsi des MEMS qu’il produit (qui
intègrent des capteurs de choc
et de température) analogues à
ceux que l’on trouve dans des
smartphones américains bien
connus, connectés à un mini PC
Raspberry Pi, le tout étant installé
directement dans les armoires
électriques. Selon Grégory
Brouillet, ce type de dispositifs
« maison » ne coûterait qu’un
millier d’euros seulement, contre
beaucoup plus avec des solutions
industrielles standard. Une preuve
en tout cas que l’on peut faire de
l’usine connectée sans forcément
dépenser des fortunes…

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