Les fabricants d’appareils mobiles ont réussi leur coup. D’après une étude européenne de VMware, en France un employé sur trois envisagerait de quitter son travail si l’usage de ses propres appareils mobiles lui était refusé.
L’étude met en évidence les pressions auxquelles les entreprises européennes sont soumises concernant l’utilisation d’appareils et d’applications mobiles sur le lieu de travail. 62% des salariés français estiment que leur entreprise ne leur procure pas les outils et applications mobiles nécessaires à leur productivité et à leur mission, ou considèrent que les règles d’utilisation des appareils mobiles ne sont pas assez flexibles pour être propices à un travail nomade efficace (64 %).
Cependant, les départements informatiques sont actuellement dans l’incapacité de répondre aux demandes des employés. Heureusement, fait encourageant, les entreprises reconnaissent que les politiques de Bring Your Own Device (BYOD) peuvent accroître la productivité et la satisfaction des employés. Plus de trois quarts (76 %) des DSI français disent avoir mis en place ou prévoient de mettre en place une politique de BYOD. En outre, deux tiers (66 %) des responsables informatiques déclarent concevoir (ou prévoient de concevoir) des systèmes et règles IT alignées avec le nomadisme des employés et leur besoin d’accès à des données à distance, établissant dorénavant ces réalités comme une norme plutôt que comme une exception.
Heureusement, l’étude met également en exergue les menaces en matière de sécurité auxquels les départements informatiques s’exposent s’ils ne s’y préparent pas. En France, près de deux tiers (63 %) des responsables informatiques estiment que des informations appartenant à l’entreprise sont stockées sur des appareils personnels, et plus de la moitié (59 %) d’entre eux suspectent qu’il s’agit d’informations sensibles. Leurs inquiétudes sont fondées : seulement un tiers (32 %) des répondants sont certains que les données stockées sur des appareils personnels ne sont pas sensibles, ce qui implique que la vaste majorité a un doute sur ce point.
Les pirates ont encore de beaux jours devant eux.