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Flir fait la chasse aux fuites d’hydrogène

Sa caméra Flir GF343 facilite la tâche des équipes de maintenance des générateurs refroidis à l’hydrogène.

La camera Flir GF343 utilise un détecteur à l’antimoniure d’indium (InSb) à plan focal matriciel (FPA) qui fournit une réponse de détection comprise entre 3 et 5 μm, laquelle est ensuite spectralement adaptée à environ 4,3 μm par filtration à froid et refroidissement du détecteur à des températures cryogéniques (environ 70°K ou -203°C) à l’aide d’un moteur Stirling. La technique d’ajustement spectral ou de filtration à froid est essentielle pour la technique de l’imagerie optique du gaz. Dans le cas de la FLIR GF343, ceci rend la camera particulièrement réactive et sensible à l’absorption infrarouge du CO2. En pratique, l’énergie ambiante visualisée par la camera, qu’elle provienne du ciel, du sol ou de tout autre endroit, est absorbée par le gaz. La camera affiche cette absorption d’énergie via les contrastes thermiques sur l’image. La camera présente non seulement l’absorption spectrale, mais aussi le mouvement du gaz, de sorte que l’utilisateur visualise le gaz sous forme d’un panache de fumée. La GF343 dispose d’une technique supplémentaire de soustraction d’images qui améliore le mouvement du gaz. Le mode haute sensibilité (HSM) constitue la base de détection des fuites les plus faibles. Le mode HSM constitue en partie une technique de traitement vidéo par soustraction d’images qui améliore effectivement la sensibilité thermique de la camera. Un certain pourcentage des signaux de pixels issus des images du flux vidéo est soustrait des images suivantes, ce qui permet également d’améliorer le mouvement du gaz et la sensibilité pratique générale de la camera, ainsi que la capacité à repérer les plus infimes traces de CO2, y compris en l’absence de trépied.

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