En déplacement dans le Lot le lundi 12 octobre, le Ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un appel à projet de 100 millions d’euros mis en œuvre par le Commissariat général à l’investissement (CGI) et opéré par BPI France dans le cadre du plan Industrie du Futur.
Il s’agit de soutenir les PME qui veulent investir dans la fabrication additive, la robotique, les matériaux composites, la numérisation de la chaîne de valeur et la réalité augmentée. Selon Emmanuel Macron, notre pays peut compter sur le plan Industrie du futur, pour apporter à long terme, deux à trois points de PIB supplémentaires. Mieux, la France pourrait ainsi devenir l’un des leaders mondiaux dans les secteurs de pointe précités. Et les initiatives du gouvernement ne devraient pas en rester là puisque Emmanuel Macron a clairement laissé entendre que d’autres appels à projet devraient suivre… mais sans rien dévoiler du calendrier.
Depuis le lancement de l’Alliance pour l’Industrie du Futur, plus de 700 PME et ETI sont engagées dans des actions d’accompagnement individualisées et l’organisation d’un grand salon de l’Industrie du Futur fin 2016 à Paris, a été décidée.
On peut se réjouir que le plan Industrie du Futur entre ainsi dans une phase extrêmement concrète. C’est aussi un excellent signal lancé en direction de nos partenaires européens… Allemagne en tête. Outre ses retombées économiques, on peut aussi espérer que le plan Industrie du Futur redonne de l’attractivité à notre pays dans l’esprit de la jeune génération des techniciens, des ingénieurs et des chercheurs qui ne cessaient ces dernières années de se laisser séduire par le chant des sirènes venu d’au-delà de nos frontières. Mieux, on peut rêver qu’une attractivité nouvelle attire vers notre industrie, des cerveaux formés ailleurs… Ce ne serait que juste retour des choses !
Thierry Pigot