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La belle industrie

Après la « semaine de l’industrie », cette semaine est celle… d’industrie Lyon 2015. Et les premiers jours du salon auront permis de confirmer une tendance réjouissante : non, les nouveautés des fournisseurs ne sont pas réservées exclusivement aux salons allemands. Certes, les roboticiens Fanuc et ABB ont choisi la Foire de Hanovre, qui se déroulera la semaine prochaine, pour dévoiler, sans doute à grand bruit, leurs tous derniers modèles de robots collaboratifs, mais les visiteurs du salon lyonnais auront pu découvrir des produits encore inédits, même en Allemagne.

Nouvelle armoire de commande (entre autres) pour petits robots chez ABB, robot de petite taille qui vient compléter la gamme chez Universal Robot, caméra 3D industrielle utilisant la technologie PMD chez ifm, nouveau variateur sigma 7 chez Yaskawa…  

Bon, cette avalanche de nouveautés – et je ne vous parle là que du monde des automatismes ! – n’a pas pour autant réussi à faire venir le ministre de l’économie sur place. C’est le préfet du Rhône qui s’est chargé d’inaugurer cette édition 2015. Un préfet attentif, intéressé même, par les technologies de production exposées dans son département. Mais un préfet quand même… Je n’ai rien contre les services décentralisés de l’Etat et encore moins contre les préfets, mais il fut avouer que ça en jette moins qu’un ministre en exercice.

C’est sûr, « Lyon, c’est joli, c’est sympa, mais ce n’est pas Las Vegas », diront les mauvaises langues…

Et puis c’est idiot : maintenant, pour voir toutes ces nouveautés qui constituent certaines bases de « l’usine du futur », ils vont devoir se rendre en Allemagne, notre ministre et son équipe d’experts. Ce n’est pas le meilleur moyen de faire des économies…

Pour cette fois, il paraît qu’Emmanuel Macron avait une bonne excuse : une histoire de réorganisation des « 34 plans de la nouvelle France industrielle » en beaucoup moins de plans, mais toujours industriels et, paraît-il, associés à une enveloppe qui ne dégonflera pas. Dont acte. Mais c’est quand même dommage.

Tout cela n’est pas si grave. Pour s’informer sur les derniers développements dans le monde des automatismes, le Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique pourra toujours lire Jautomatise entre deux déplacements.

Au fait, ça me fait penser que l’on n’a toujours pas reçu sa demande d’abonnement…

A dans quinze jours.

Jean-Sébastien

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