La Fédération des Industries Mécaniques (FIM) n’est pas contente et s’inquiète des conséquences que pourrait avoir l’adoption du projet de loi « Grenelle 2 » pour la filière éolienne française et pour ses sous-traitants industriels.
En 2009, l’éolien est devenu l’une des principales formes de production d’électricité et son marché s’est considérablement développé. Ce sont respectivement près de 10 000 et de 37 000 MW de nouvelles capacités qui ont été installées en Europe et dans le Monde.
Pour la Fédération « La France a une carte maîtresse à jouer sur ce marché grâce aux atouts et aux compétences historiques de son tissu industriel dans la métallurgie, l’aéronautique, l’automobile, les chantiers navals…. Une grande diversité de savoir-faire issue de l’industrie française est transposable dans l’éolien. Près de 140 entreprises représentant 10 000 emplois se sont diversifiées dans la filière éolienne et 50 000 autres emplois pourraient être créés si la dynamique industrielle est maintenue.
Or les amendements au projet de loi « Grenelle 2 » adoptés par la Commission des affaires économiques et la Commission du développement durable pourraient, s’ils étaient votés en l’état dans le texte de loi final, remettre en cause le développement de l’éolien en France.
Les industriels et adhérents de la FIM s’inquiètent des conséquences industrielles de ces amendements, s’ils étaient définitivement adoptés, et appellent à la mise en place d’une stratégie industrielle cohérente, respectueuse de l’environnement et fournissant à la France des relais de croissance solides pour l’avenir ».
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