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La robotique se démocratise


Lorsqu’on évoque la notion de robots industriels, on imagine
immédiatement de volumineuses potences terminées par des pinces capables de
soulever de volumineuses pièces de tôle comme celles que manipulent les
machines sur une chaîne destinée à l’assemblage d’automobiles.

Pourtant, les applications des robots industriels dépassent
largement le cadre de cette image d’Epinal. Dans le domaine des cosmétiques ou
de la pharmaceutique, des robots qui souvent se comptent par dizaines sur les
lignes de production, manipulent des éprouvettes, saisissent des flacons ou
encore, positionnent des produits finis dans des blisters. Certes dans de telles industries, les cadences infernales
sont de rigueur puisqu’il faut produire en très grands volumes et donc, les
robots trouvent immédiatement leur place pour gagner en rapidité et en
précision.

Or, ce modèle peut s’appliquer à de nombreux autres secteurs
de la production voire, à d’autres activités comme le contrôle pour peu que les
entreprises trouvent des robots adaptés et à des coûts accessibles. Sur ce
segment, les grands noms de la robotique que sont les ABB, Fanuc, Kuka ou
encore Stäubli, sont concurrencés par des acteurs moins connus certes, mais qui
devraient être en mesure de se faire une place au soleil de l’Industrie 4.0. On
trouve sur ce segment des robots, dits de table qui manipulent de faible charge
c’est-à-dire excédant rarement un ou deux kilogrammes.

Certains produits comme les bras proposés par Universal
Robots peuvent travailler au plus près des opérateurs sans que ces derniers
courent le moindre risque. Mais de nouvelles solutions apparaissent en Europe comme
les robots de l’anglo-américain ST Robotics qui sont désormais commercialisés en
ligne, sous la forme de solutions complètes intégrant : le bras, le préhenseur
ainsi que la console de commande et de programmation pour un prix d’entrée compris
entre 10 000 et 20 000 euros. Une autre solution encore plus abordable,
consiste à acquérir un kit « prêt à monter » comme les bras de la gamme
Robolink fabriquée par Igus. Cette fois, il faut en passer par la pince et le tournevis
puisque l‘appareil est livré démonté et il faudra en plus choisir un dispositif
d’automatisation qui peut prendre la forme d’un simple nano-ordinateur comme le
Raspberry Pi 3.

La meilleure preuve que l’ion peut apporter de la banalisation
des robots de faible charge est que la plupart de ces produits sont commercialisés
sur Internet par des distributeurs tels que RS Components.

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