Ethernet industriel fait des envieux, avec le rachat de Heyfra, la firme allemande Weidmuller segmente une offre complète en cinq fonctions, raccorder, convertir, gérer, installer et protéger.
Ethernet industriel en est encore à ses balbutiements mais tous les offreurs, à défaut de s’être retrouvés autour des mêmes standards, sont tombé d’accord sur une utilisation durable d’Ethernet dans les ateliers.
Les premiers à s’être lancés sur le marché sont bien évidemment les fournisseurs de matériels de contrôle/commande. Sans eux, difficile de lancer une nouvelle technologie. Ensuite ont suivi les fournisseurs de produits périphériques, comprenant tout aussi bien les développeurs de passerelles et de switchs que les développeurs de capteurs/actionneurs qui veulent pouvoir connecter leurs offres.
Maintenant, c’est au tour des fournisseurs de matériels périphériques d’arriver sur ce marché. Parmi eux, Weidmuller, qui a choisi de proposer un catalogue complet. Pour y parvenir la firme allemande a même eu recours à des acquisitions, pour intégrer les technologies manquantes.
La gamme a été segmentée en cinq fonctions, raccorder, convertir, gérer, installer et protéger. On y trouve les produits « cœur de métier » de Weidmuller avec les outillages d’installation, les convertisseurs mécaniques, mais également des systèmes de protections contre les surtensions.
Pour balayer un spectre suffisamment large, il était impératif de commercialiser convertisseurs et autres commutateurs spécifiquement réseau. Or, dans ce domaine la firme allemande n’avait pas de compétence affirmée, d’où le rachat de la société Heyfra, dont l’ancien Directeur Général est devenu responsable de l’entité Ethernet Industriel.
De 5 à 24 ports
Weidmuller est conscient qu’en plus d’une gamme de produits il reste encore à éduquer l’ensemble du réseau de distribution, voire l’adapter à cette offre. Sur le sol national, 54% des ventes sont actuellement réalisées par la distribution. Il faut donc convaincre les distributeurs d’intégrer cet élargissement de gamme dans leurs catalogues respectifs, mission parfois difficile, notamment avec les distributeurs qui commercialisent déjà une offre de commutateurs provenant d’autres fournisseurs.
C’est ainsi que parallèlement à ce repositionnement, l’ensemble des produits d’Heyfra va être intégré pas à pas. Pour l’instant, seuls les Switchs passifs plug and play, soit 80% du marché actuel, seront proposés aux clients. Les Switchs manageables devraient être introduits en fin d’année, et il faudra attendre mi-2006 pour trouver une offre complète intégrant tout aussi bien des routeurs que des composants IP67.
Dans cette première gamme de commutateurs, on trouve un Switch 5 ports avec comme caractéristiques principales une négociation automatique de la transmission de données (100 Mbits/s ou 10 Mbits/s), une visualisation de l’état (transmission et vitesse de transmission). Ensuite, la gamme s’élargit avec des versions 6, 8, 16 et 24 ports, avec ou sans fibre optique. Ce qui, dans le cas de la version 24 ports, donne la possibilité soit de 24 ports RJ45, soit de 22 ports RJ45 et 2 ports fibre optique.
Ce retour de Weidmuller dans le monde des réseaux intervient après la cession il y a quelques années de son activité réseaux de terrain à Moeller. A l’époque le nombre de variantes devenait trop important. Mais ce passé a servi de leçon. Aujourd’hui la société en reste aux infrastructures de réseaux Ethernet Industriel, et n’a aucune velléité pour aller plus loin dans la technologie, que l’utilisateur final intègre un réseau Profinet ou Powerlink, peu lui importe.
Et le marché de l’infrastructure est suffisamment porteur. Weidmuller prévoit de réaliser un chiffre d’affaires purement Switch Ethernet de 3 millions d’euros en 2006, chiffre auquel viendront se rajouter les résultats de la partie connectique.
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Ethernet industriel en est encore à ses balbutiements mais tous les offreurs, à défaut de s’être retrouvés autour des mêmes standards, sont tombé d’accord sur une utilisation durable d’Ethernet dans les ateliers.
Les premiers à s’être lancés sur le marché sont bien évidemment les fournisseurs de matériels de contrôle/commande. Sans eux, difficile de lancer une nouvelle technologie. Ensuite ont suivi les fournisseurs de produits périphériques, comprenant tout aussi bien les développeurs de passerelles et de switchs que les développeurs de capteurs/actionneurs qui veulent pouvoir connecter leurs offres.
Maintenant, c’est au tour des fournisseurs de matériels périphériques d’arriver sur ce marché. Parmi eux, Weidmuller, qui a choisi de proposer un catalogue complet. Pour y parvenir la firme allemande a même eu recours à des acquisitions, pour intégrer les technologies manquantes.
La gamme a été segmentée en cinq fonctions, raccorder, convertir, gérer, installer et protéger. On y trouve les produits « cœur de métier » de Weidmuller avec les outillages d’installation, les convertisseurs mécaniques, mais également des systèmes de protections contre les surtensions.
Pour balayer un spectre suffisamment large, il était impératif de commercialiser convertisseurs et autres commutateurs spécifiquement réseau. Or, dans ce domaine la firme allemande n’avait pas de compétence affirmée, d’où le rachat de la société Heyfra, dont l’ancien Directeur Général est devenu responsable de l’entité Ethernet Industriel.
De 5 à 24 ports
Weidmuller est conscient qu’en plus d’une gamme de produits il reste encore à éduquer l’ensemble du réseau de distribution, voire l’adapter à cette offre. Sur le sol national, 54% des ventes sont actuellement réalisées par la distribution. Il faut donc convaincre les distributeurs d’intégrer cet élargissement de gamme dans leurs catalogues respectifs, mission parfois difficile, notamment avec les distributeurs qui commercialisent déjà une offre de commutateurs provenant d’autres fournisseurs.
C’est ainsi que parallèlement à ce repositionnement, l’ensemble des produits d’Heyfra va être intégré pas à pas. Pour l’instant, seuls les Switchs passifs plug and play, soit 80% du marché actuel, seront proposés aux clients. Les Switchs manageables devraient être introduits en fin d’année, et il faudra attendre mi-2006 pour trouver une offre complète intégrant tout aussi bien des routeurs que des composants IP67.
Dans cette première gamme de commutateurs, on trouve un Switch 5 ports avec comme caractéristiques principales une négociation automatique de la transmission de données (100 Mbits/s ou 10 Mbits/s), une visualisation de l’état (transmission et vitesse de transmission). Ensuite, la gamme s’élargit avec des versions 6, 8, 16 et 24 ports, avec ou sans fibre optique. Ce qui, dans le cas de la version 24 ports, donne la possibilité soit de 24 ports RJ45, soit de 22 ports RJ45 et 2 ports fibre optique.
Ce retour de Weidmuller dans le monde des réseaux intervient après la cession il y a quelques années de son activité réseaux de terrain à Moeller. A l’époque le nombre de variantes devenait trop important. Mais ce passé a servi de leçon. Aujourd’hui la société en reste aux infrastructures de réseaux Ethernet Industriel, et n’a aucune velléité pour aller plus loin dans la technologie, que l’utilisateur final intègre un réseau Profinet ou Powerlink, peu lui importe.
Et le marché de l’infrastructure est suffisamment porteur. Weidmuller prévoit de réaliser un chiffre d’affaires purement Switch Ethernet de 3 millions d’euros en 2006, chiffre auquel viendront se rajouter les résultats de la partie connectique.
