Cognex vient de créer deux Business Units, dont une sur l’identification automatique. Le public visé est le milieu industriel, avec l’identification de pièces à marquage direct ou DPMI (Direct Part Marking Identification).
Cognex se présente toujours comme une société spécialisée dans la vision industrielle. Avec la création récente de ses Business Units, la firme américaine a visiblement l’intention de se placer sur tous les marchés de la vision.
Le plus ancien de ces marchés, c’est celui des OEM dans l’électronique avec de 20 à 30% du chiffre d’affaires réalisé. Ensuite, se trouve la vision sur PC qui est à l’origine de la société. Enfin, sont arrivés les Insight, il y a quelques années.
Nouvelles Business Units
A partir de cette compétence et en analysant le marché industriel, d’autres opportunités se sont présentées. C’est ainsi que deux nouvelles entités viennent d’être créées. La petite dernière dont nous reparlerons dans les mois à venir, c’est l’Expert Sensors.
Aucun produit n’est encore commercialisé, mais son intitulé permet d’imaginer un ensemble de capteurs de petites tailles dédiés à des applications basiques de contrôle. Ce nouveau marché naissant se positionne entre les capteurs de présence ou de proximité, et les systèmes de vision à proprement parlé.
Autre unité qui vient d’être créée, c’est celle de l’identification automatique. Cognex n’a pas envie, pour le moment, de venir se battre sur le marché déjà saturé des produits qui inondent les grandes surfaces de systèmes de reconnaissance à bas prix, des produits avec des fonctionnalités et des capacités de reconnaissance limitées.
Le public visé reste le milieu industriel, que ce soit le manufacturier, le militaire ou l’aéronautique. Quant aux produits, ils sont destinés à l’identification de pièces à marquage direct ou DPMI (Direct Part Marking Identification) avec des impératifs fixés par les clients qui n’ont pas grand chose à voir avec ceux des grandes surfaces.
La traçabilité est devenue indispensable pour certains produits dont il faut pouvoir retrouver l’origine des années plus tard. Dans beaucoup de cas, seul le DPMI est possible. Inutile de penser mettre un code barre sur une étiquette autocollante fixée sur une partie d’un injecteur ou d’une aile d’avion.
Par exemple, Delphi a intégré les techniques de marquage sur l’ensemble des composants de ses injecteurs common rail. Pour assurer la traçabilité interne et unitaire de ses produits, le sous-traitant a mis en place des systèmes de lecture à chaque étape de la fabrication d’un injecteur et jusqu’à son assemblage final. Le code 2D de chaque composant est lue et la conformité par rapport à l’opération en cours vérifiée.
Après assemblage et test final, un dernier marquage 2D contenant la référence et les facteurs de correction est gravé sur le corps de chaque injecteur. La lecture des coefficients de correction contenus dans ce code 2D permet, chez le constructeur automobile, un réglage moteur adapté aux caractéristiques des injecteurs utilisés. En cas de défaut, ce marquage permet de retrouver immédiatement l’historique de la pièce. Pour l’instant l’usine de La Rochelle a implanté une cinquantaine de systèmes de lecture et de validation de codes Data Matrix.
Deux familles de produits
L’offre Cognex pour ce marché du DPMI, dont vous trouverez de plus amples explications dans le dossier sur l’identification dans ce même numéro, va répondre aux différentes variantes techniques et se décline en deux grandes lignes de produits, les fixes et les mobiles.
Les mobiles sont au nombre de deux systèmes, le DM 6400 et le DM 6500. Le premier reconnaît les codes réalisés par laser ou par jet d’encre, le deuxième identifie tous les types de codes. La différence entre eux, c’est l’éclairage plus simple dans le premier cas, mais du coup restrictif en terme de capacité.
Si les mobiles, plus communément appelés douchettes, ont un intérêt pour la relecture de pièces, le véritable marché est celui des systèmes fixes avec les In Sight 5110 et 5410.
La version 5110 autorise des lectures à des cadences de 7.200 à la minute, elle sait lire les codes les plus répandus ainsi que les combinaisons de ces codes en une seule lecture.
La version 5410 est dédiée à la lecture mais également à la vérification des codes DataMatrix. Elle intègre le standard IAQG qui de l’aéronautique s’étend vers le monde automobile.
C’est justement dans la vérification que le marché devrait se développer. Pour être certain de relire dans tous les cas des composants dix ans après leurs fabrications, encore faut-il que le marquage ait été réalisé en respectant les normes existantes. C’est le rôle du lecteur 5410 qui vient se positionner juste après l’écriture.
Pour les besoins de traçabilité l’utilisateur se retrouve avec, en sortie de production, un InSight pour la vérification du code Matrix. Ensuite, pour les besoins de qualité il aura un InSight qui analysera la pièce fabriquée. Et ne pensez pas voir arriver un jour un seul produit fédérant les deux, les focales restent différentes pour voir une pièce dans son ensemble et lire un code de 3 * 3 mm.
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Cognex se présente toujours comme une société spécialisée dans la vision industrielle. Avec la création récente de ses Business Units, la firme américaine a visiblement l’intention de se placer sur tous les marchés de la vision.
Le plus ancien de ces marchés, c’est celui des OEM dans l’électronique avec de 20 à 30% du chiffre d’affaires réalisé. Ensuite, se trouve la vision sur PC qui est à l’origine de la société. Enfin, sont arrivés les Insight, il y a quelques années.
Nouvelles Business Units
A partir de cette compétence et en analysant le marché industriel, d’autres opportunités se sont présentées. C’est ainsi que deux nouvelles entités viennent d’être créées. La petite dernière dont nous reparlerons dans les mois à venir, c’est l’Expert Sensors.
Aucun produit n’est encore commercialisé, mais son intitulé permet d’imaginer un ensemble de capteurs de petites tailles dédiés à des applications basiques de contrôle. Ce nouveau marché naissant se positionne entre les capteurs de présence ou de proximité, et les systèmes de vision à proprement parlé.
Autre unité qui vient d’être créée, c’est celle de l’identification automatique. Cognex n’a pas envie, pour le moment, de venir se battre sur le marché déjà saturé des produits qui inondent les grandes surfaces de systèmes de reconnaissance à bas prix, des produits avec des fonctionnalités et des capacités de reconnaissance limitées.
Le public visé reste le milieu industriel, que ce soit le manufacturier, le militaire ou l’aéronautique. Quant aux produits, ils sont destinés à l’identification de pièces à marquage direct ou DPMI (Direct Part Marking Identification) avec des impératifs fixés par les clients qui n’ont pas grand chose à voir avec ceux des grandes surfaces.
La traçabilité est devenue indispensable pour certains produits dont il faut pouvoir retrouver l’origine des années plus tard. Dans beaucoup de cas, seul le DPMI est possible. Inutile de penser mettre un code barre sur une étiquette autocollante fixée sur une partie d’un injecteur ou d’une aile d’avion.
Par exemple, Delphi a intégré les techniques de marquage sur l’ensemble des composants de ses injecteurs common rail. Pour assurer la traçabilité interne et unitaire de ses produits, le sous-traitant a mis en place des systèmes de lecture à chaque étape de la fabrication d’un injecteur et jusqu’à son assemblage final. Le code 2D de chaque composant est lue et la conformité par rapport à l’opération en cours vérifiée.
Après assemblage et test final, un dernier marquage 2D contenant la référence et les facteurs de correction est gravé sur le corps de chaque injecteur. La lecture des coefficients de correction contenus dans ce code 2D permet, chez le constructeur automobile, un réglage moteur adapté aux caractéristiques des injecteurs utilisés. En cas de défaut, ce marquage permet de retrouver immédiatement l’historique de la pièce. Pour l’instant l’usine de La Rochelle a implanté une cinquantaine de systèmes de lecture et de validation de codes Data Matrix.
Deux familles de produits
L’offre Cognex pour ce marché du DPMI, dont vous trouverez de plus amples explications dans le dossier sur l’identification dans ce même numéro, va répondre aux différentes variantes techniques et se décline en deux grandes lignes de produits, les fixes et les mobiles.
Les mobiles sont au nombre de deux systèmes, le DM 6400 et le DM 6500. Le premier reconnaît les codes réalisés par laser ou par jet d’encre, le deuxième identifie tous les types de codes. La différence entre eux, c’est l’éclairage plus simple dans le premier cas, mais du coup restrictif en terme de capacité.
Si les mobiles, plus communément appelés douchettes, ont un intérêt pour la relecture de pièces, le véritable marché est celui des systèmes fixes avec les In Sight 5110 et 5410.
La version 5110 autorise des lectures à des cadences de 7.200 à la minute, elle sait lire les codes les plus répandus ainsi que les combinaisons de ces codes en une seule lecture.
La version 5410 est dédiée à la lecture mais également à la vérification des codes DataMatrix. Elle intègre le standard IAQG qui de l’aéronautique s’étend vers le monde automobile.
C’est justement dans la vérification que le marché devrait se développer. Pour être certain de relire dans tous les cas des composants dix ans après leurs fabrications, encore faut-il que le marquage ait été réalisé en respectant les normes existantes. C’est le rôle du lecteur 5410 qui vient se positionner juste après l’écriture.
Pour les besoins de traçabilité l’utilisateur se retrouve avec, en sortie de production, un InSight pour la vérification du code Matrix. Ensuite, pour les besoins de qualité il aura un InSight qui analysera la pièce fabriquée. Et ne pensez pas voir arriver un jour un seul produit fédérant les deux, les focales restent différentes pour voir une pièce dans son ensemble et lire un code de 3 * 3 mm.