Selon Frost & Sullivan, le marché
européen des pompes pour l’industrie alimentaire et des boissons va encore
augmenter, notamment à l’Est du vieux continent.
Selon une
nouvelle étude de Frost & Sullivan intitulée « Analysis of the European
Pumps Market for Food and Beverage Industry », le marché des pompes pour
l’industrie alimentaire et des boissons a généré 648,6 millions de dollars de
revenus en 2012 et devrait atteindre 697,5 millions de dollars en 2017. Détails
des spécialistes : « L’industrie agroalimentaire, en plein essor, devrait
augmenter la demande en pompes volumétriques comme les pompes à engrenages et
lobes utilisées dans la production de produits alimentaires transformés,
remarque Niranjan Paul, Research Associate à Frost & Sullivan. Si une telle
demande va soutenir le marché à court et moyen terme, la reprise économique
attendue en Europe devrait permettre la croissance du marché à long terme. »
Toujours
selon le cabinet d’études, « les investissements dans le marché des pompes
pour l’industrie alimentaire et des boissons en Europe centrale et en Europe de
l’Ouest devraient être limités. En revanche, les opportunités de croissance
devraient se situer en Europe de l’Est où les économies européennes
relocalisent leurs usines ».
Economiser l’énergie
Pour
renforcer leur présence sur ce marché en forte croissance, les fabricants de
pompes devraient nouer des relations avec des sociétés locales. « Les
principaux acteurs du marché privilégient les fusions et acquisitions pour
accroître leur portée géographique, leur gamme de produits et augmenter leur
part de marché », note Frost & Sullivan. Autre tendance forte,
l’efficacité énergétique. Compte tenu de la situation économique, les clients
préfèrent maintenir leurs installations existantes plutôt que d’en acheter de
nouvelles, et exploitent tous les gisements d’économie. Résultat, «les fabricants de pompes doivent
se concentrer sur la conception de pompes respectueuses de l’environnement et à
haut rendement énergétique, qui réduisent la consommation globale d’énergie et
les coûts » déclare Niranjan Paul.
