C’est à l’occasion de la présentation des priorités financées par l’Emprunt national, que le Président de la République a annoncé le 14 décembre le nouveau nom du CEA : « Il s’agit de respecter l’engagement du Gouvernement d’une parité absolue des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Je vous annonce donc que pour porter cette nouvelle ambition, le CEA deviendra le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives ».
Une dénomination qui devrait mieux refléter les domaines de recherches menées par le CEA depuis plusieurs années dans le domaine des énergies bas carbone : nucléaire mais aussi solaire, production d’hydrogène, piles à combustible, stockage de l’électricité pour l’habitat et le transport, transformation de la biomasse en biocarburants.
Créé en 1945 par le Général de Gaulle, le CEA avait à l’origine pour mission de permettre à la France de tirer le meilleur parti de l’atome dans les domaines de l’industrie, de la recherche et de la défense. Aujourd’hui, le CEA intervient dans trois grands domaines d’activité : défense et sécurité globale, technologies innovantes pour l’information et la santé et énergies décarbonées – nucléaire et énergies renouvelables –.
Le CEA comprend, fin 2008, 15 581 salariés, répartis sur 9 sites. En 2008, le financement des programmes civils du CEA est assuré à 45 % par l’Etat, à 35 % par des recettes externes (entreprises partenaires, fonds incitatifs nationaux, collectivités locales et Union européenne) et enfin à 20 % grâce à deux fonds dédiés à l’assainissement des installations civiles et de défense.