Non classé

Le Cetim et MRX créent X-RAYBOT


Le Cetim et la société MRX se sont associés pour co-développer le robot portatif X-Raybot, dédié à l’évaluation des contraintes résiduelles des pièces métalliques par diffraction de rayons X. Le diffractomètre de rayons X est généralement utilisé dans de nombreux secteurs comme l’aéronautique, l’automobile, le ferroviaire, la pétrochimie, etc.

Son principe consiste à envoyer des rayons X sur une face de la pièce et à récupérer le rayon diffracté depuis la face opposée. L’angle entre les deux rayons est un indi­cateur permettant de caractériser la structure et d’évaluer les contraintes.

Le X-Raybot intègre un nouveau procédé à air qui s’affranchit des tuyaux, des contraintes de branchement et évidemment, du bruit généré par le refroi­dissement. Une autre innovation réside dans le choix d’une cellule robotisée moins lourde que les systèmes à axes traditionnels : un bras articulé suivant 6 axes effectue tous les mouvements de l’appareil et positionne la tête de lecture. Résultat, il est possible de réaliser 10 à 15 points de lecture sur une pièce, quelle que soit sa forme, et d’en cartographier les contraintes.

Ce nouvel équipement offre en outre de multiples atouts et fonctionnalités qui font gagner un temps précieux. Au lieu des 15 à 20 minutes nécessaires aux appareils traditionnels, deux à trois minutes suffisent au X-Raybot pour effec­tuer les mesures. Un logiciel de cinéma­tique inverse du robot pour la simulation des trajectoires permet un positionne­ment plus précis et un dégagement sans encombre de la pièce au retour. Une caméra sur la tête de l’appareil facilite ses déplacements et peut même prendre des photos. Il dispose aussi d’une fonction de triangulation laser pour le positionne­ment de la tête sur l’échantillon avec une répétabilité de 50 microns et un domaine angulaire porté à 30° contre 15° pour les systèmes traditionnels.

En intervenant in situ, X-Raybot autorise désormais un contrôle rapide de la conformité et de la qualité des produits durant la production. Il s’agit égale­ment d’une aide au développement pour optimiser la fabrication, dans le cas d’une analyse de défaillance comme une rupture de pièce par exemple…

Ces articles peuvent vous intéresser :