Avec la tomographie par rayons X, l’industriel peut observer « in situ » des mécanismes fermés au sein d’un système, voir et comprendre les défauts à l’intérieur des pièces afin d’y remédier. Aucun autre outil ne permet de résultats aussi précis et en image, notamment pour les pièces complexes : cotes externes et internes, épaisseurs de parois, éventuelles retassures, porosités…
Le projet Tomopic a été monté pour exploiter au mieux cette nouvelle technologie. Porté par l’entreprise Montupet, il associe le Cetim, ESI, société spécialisée dans les logiciels de simulation et leur intégration et l’Université technologique de Compiègne (UTC) et la région Picardie qui finance le projet via le Fonds européen de développement régional.
Tomopic a pour but de valider et d’améliorer les modèles prédictifs de simulation des procédés de fonderie d’aluminium. Il permet également d’évaluer les performances actuelles et futures de la tomographie pour des applications mécaniciennes variées.
Tomopic bénéficie d’un budget de 3 millions d’euros sur quatre ans dont 1 million pour l’acquisition de la machine. L’appareil, acquis en commun par Montupet et le Cetim, permet d’ausculter, sous toutes les coutures, des pièces jusqu’à 1 m de haut, 500 mm de diamètre et 100 kg (avec une épaisseur inspectée n’excédant pas 50 mm d’acier ou équivalent).
Mis à la disposition des entreprises à l’automne, via le Cetim, outre Montupet (la machine Yxlon de tomographie à rayon X est installée dans les locaux de l’entreprise à Laigneville dans l’Oise), toutes les PMI, quel que soit leur secteur d’activité, peuvent en bénéficier.