On peut raisonnablement s’en réjouir, la France est le grand ordonnateur de la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015… Inutile d’apprendre cette formule par-cœur pour briller dans les dîners mondains, dites simplement COP21 et tout le monde comprendra.
En n’en pas douter, le climat va être sur toutes les lèvres jusqu’en décembre puisque – et c’est légitime – le réchauffement global que plus personne ne conteste, nous concerne tous. Il va nécessairement y avoir une certaine effervescence.
Bien sûr, tous les secteurs de l’industrie sont concernés par les efforts qu’il faudra consentir pour réduire l’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère de notre planète. A ce titre, la mutation qui va s’opérer autour des principes de l’Industrie du Futur peut servir de tremplin pour y parvenir. Les dispositifs d’accompagnement pour favoriser l’entrée des petites et moyennes entreprises dans l’ère de l’usine connectée, sont en train de se mettre en place. Pour l’actuel gouvernement qui a pris cette initiative, le retour sur investissement se calcule en points de croissance en plus, en regain d’activités donc en créations d’emplois avec in fine, l’espoir de voir se ralentir la machine à creuser les déficits.
On peut rêver que cette incitation à la modernisation s’accompagne demain d’un volet « énergie » avec pourquoi pas, des incitations comparables à celles proposées aux particuliers pour l’aménagement de leur habitation. Le solaire, l’éolien, la géothermie… sont des énergies qui dès aujourd’hui, pourraient profiter à nombre d’installations industrielles ; l’éclairage à basse consommation aussi.
Au reste, les automates capables de gérer l’ambiance climatique et l’éclairage d’un bâtiment dans une logique de développement durable, fonctionnent avec la même efficacité dans un immeuble de bureau qu’au sein d’une installation industrielle.
A n’en pas douter, le processus profiterait à tous. Aux industriels qui verraient ainsi fondre leur facture énergétique, à la France qui pourraient sans doute réduire ses importations de combustibles fossiles, à la planète dans son ensemble puisque toute initiative allant dans ce sens, ne manquerait pas de faire des émules.
Allez… un ministre est-il prêt à relever ce gant avant que l’effervescence de la COP21 retombe ?
Thierry PIGOT