En mars, la direction avait fait savoir que le groupe
pétrolier comptait produire d’ici vingt ans de l’électricité dans le cadre de
son développement dans les énergies renouvelables. Contrairement aux sources
d’énergies classiques, les centrales solaires, les éoliennes ou encore, les
hydroliennes produisent en fonction de la présence de vent, du niveau
d’ensoleillement ou de l’amplitude de la marée. Dans ce cadre, il est impératif
de pouvoir stocker l’énergie pour lisser les capacités de distribution, voire
faire face aux pics de demandes.
Dans cette optique, l’acquisition de la société Saft qui est
spécialisée dans la fabrication d’accumulateurs électriques fait sens.
L’opération va être réalisée par le biais d’une OPA amicale puisqu’elle a été
approuvée à l’unanimité par le conseil de surveillance de Saft. Elle vise
l’ensemble des actions du groupe au prix unitaire de 36,50 euros, soit un peu
moins d’un milliard d’euros. « Notre
objectif est de posséder la totalité de Saft et de gérer ensuite cette société
en tant que filiale », a expliqué Patrick Pouyanné, Pdg de Total.