Avec son nouveau modèle de plateforme
d’acquisition et de contrôle, HBM compte bien investir les usines. Mais en y
proposant une technologie analogue à celle utilisée en laboratoire.
Vous
connaissez davantage HBM pour ses systèmes d’acquisition pour laboratoires ?
Désormais, l’Allemand veut aussi percer dans les applications industrielles.
Son arme : le PMX, une nouvelle
plateforme d’acquisition et de contrôle destinée avant tout à des usages
industriels, mais dotée de la technologie du laboratoire. Ses cibles : des
applications de surveillance en production (par exemple la surveillance
d’efforts sur des presses de frappe) ou de parc éolien, sur des bancs de tests,
en contrôle qualité à haute cadence en fin de ligne, notamment dans l’industrie
pharmaceutique.
Du matériel de labo
Pour séduire
les industriels, le spécialiste de la mesure n’a pas fait les choses à moitié.
Son premier objectif : « offrir toutes les possibilités en entrée et
sorties », déclare Loïc Guérin, ingénieur technico-commercial. Le PMX
supporte ainsi l’Ethernet multiprotocole, mais aussi les sorties analogiques
(très utilisées dans l’industrie pharmaceutique), vers une unité de calcul, un
port USB, une solution de sauvegarde… Et pour la connectique, l’Allemand offre
le choix entre des borniers à visser ou
des cages à ressort.
A
l’intérieur de l’appareil, on retrouve la technologie des modèles de
laboratoires, à commencer par un convertisseur analogique-numérique 24
bits – de la même famille que celui des Quantum X- avec un convertisseur
par voie (pour le temps réel). Autres particularités du PMX, il double les
bandes passantes par rapport aux produits existants chez HBM (3 kHz contre 1,5
auparavant) et utilise la technologie de fréquence porteuse. Il s’agit
d’alimenter les capteurs avec un signal sinusoïdale démodulé et traité afin
d’éliminer un maximum de parasites. Le PMX se veut également Plug&Play,
avec notamment l’adoption de la technologie de carte d’identité du capteur TEDS
(Transducer Electronic Data Sheet). Et pour assurer des calculs en temps réel,
le PMX utilise des voies virtuelles et son architecture multitâche permet de
soulager l’automate ou le superviseur en faisant des calculs directement dans
l’unité.
Des modules associés
Dernier
atout de l’appareil, sa flexibilité. Composé de modules associés selon les
besoins, il offre en standard 32 voies
mais, avec des slots déportés, peut atteindre 512 voies ! Il
propose aussi plusieurs possibilités de communication réseau : Ethernet
IP, Modbus tcp, Ethercat et Sercos. Et côté interface utilisateur, le PMX peut
communiquer avec un automate, un PC industriel ou une application maison écrite
en .NET mais, surtout, HBM inaugure avec
ce produit la possibilité de construire son interface en s’appuyant sur la
Google Web Technologie (GWT), utilisée notamment dans les smartphones , qui
permet d’accéder plus rapidement à des pages que l’on a déjà consultées.
Si le PMX
intègre des technologies de laboratoire, son prix, lui, reste industriel :
« 250 euros par voie soit une baisse de prix de près de 30% par rapport
aux solutions actuelles, assure Loïc Guérin. En outre, il induit entre 20 et
25% de gain de temps d’installation par rapport aux anciennes
générations ».