Invité sur le Midest, Henri Lachmann, ne s’est pas gêné pour parler de la France, de la compétitivité, de la formation ….
En amateur de rugby, il a beaucoup parlé de collectif, et regretté que pendant trop longtemps l’on ait construit des murs en France plutôt que des ponts, créant ainsi autant de ghettos.
Pour lui, l’expérience de Schneider est riche en la matière, car le fabricant français conçoit et assemble, mais ne produit pas l’ensemble des composants nécessaires. D’où la gestion de 7.500 PME qui travaillent pour le groupe. Pour réussir, ce sont donc beaucoup de ponts qu’il a fallu privilégier.
Et ne parlez pas à Henri Lachmann de relocalisation ou de délocalisation, les préfixes l’ennuient. Il souhaite que seul le mot localisation reste, afin d’être adapté en fonction de critères, locaux, géographiques, de clientèles, de marchés….
Ce qu’il regrette, par-dessus tout c’est que « la France n’aime pas son industrie, notamment les entreprises qui réussissent ».
Sur le rapport Gallois, il a trouvé dommage que le temps de travail, sujet tabou s’il en est, n’ait pas été évoqué.
Et pour conclure sur une note optimiste, il a transformé une célèbre maxime : « Aide-toi, le ciel ne t’aidera pas ».