A y est ! Le monde entier a enfin eu sa revanche sur le tout puissant Apple. Pendant quelques jours, tout le monde n’a parlé que de ça : une série de chiffres et de lettres qui, envoyée par SMS à un iphone, suffisait à le faire planter, à le mettre en carafe. En cause, le déchiffrage de certains caractères qui saturait la mémoire de l’appareil. Faute de proposer un correctif, le géant de Cupertino a trouvé une parade provisoire à cet affront, mais les anti-Apple ont tout de même bien rigolé pendant quelques jours…
Comme quoi, pas besoin de développer des solutions super-compliquées, de faire tomber des firewall, de pirater des mots de passes et des identifiants, de faire télécharger des chevaux de Troie pour paralyser une grande quantité de machines et rendre fous, temporairement, leurs propriétaires. Un simple SMS suffit. Voilà qui va refermer le clapet de ceux qui affirment qu’un tweet est trop court pour faire quoi que ce soit d’efficace !
En plus, ça fait un peu mal à Apple, mais cela fiche surtout une belle claque aux rois des antivirus, dont les applications sont censés protéger les machines contre toute intrusion malveillante. Avaient-ils tout simplement pensé à ce type de solution ?
La vraie question, c’est « combien de temps les petits malins à l’origine de l’exploitation de cette faille de l’application de messagerie des iphone ont-ils bûché pour la mettre au point ? » Des heures, des jours, des mois ? En tout cas du temps qu’ils auraient pu passer à quelque chose d’un peu plus constructif… Parce que finalement, ça sert à quoi tout ça ? Pour le fun ? Ok, pour le fun. Mais rien que de penser à paralyser l’application de messagerie d’un appareil de cette façon est une preuve de grande intelligence. Dommage de se contenter à l’employer comme ça…
En plus, pas besoin d’être un hacker de haut niveau pour rendre quelqu’un fou avec un simple SMS. Dans bien des cas, un simple « je te vois », « j’ai cassé la voiture », « je te quitte » ou « t’es viré », suffit à tétaniser, l’espace d’un instant, le lecteur du message. Moi j’dis ça…
Jean-Sébastien
