Robotique

Le syrobo intègre le symop

Les deux syndicats français actifs dans les
mondes de la robotique industrielle et de service allient leurs forces pour propulser
la filière robotique en France.

 

Plus
question de faire une différence entre robotique industrielle et robotique de
services. En France en tout cas. Le 9 avril dernier en effet, sur le salon
Industrie Lyon 2015, le Syndicat de la robotique de service professionnel et
personnel (Syrobo) et le Symop, le Syndicat des machines et technologies de
production, ont annoncé leur rapprochement. Le Syrobo constitue ainsi le
douzième groupe thématique du Symop, dédié à la robotique de service et
d’intervention.

Selon les
signataires de cet accord, cette fusion marque une étape clé dans la
consolidation de la filière robotique dans l’Hexagone. « Le rapprochement de
nos deux syndicats démontre la dynamique de la robotique française et vise à
peser plus fortement sur son développement. Notre objectif est de réunir
l’ensemble des acteurs concernés pour développer des actions fédératives et
concrètes au service d’une filière forte et intégrée » expliquent Jean-Camille
Uring, président du Symop, Bruno Bonnell, président du Syrobo et Serge Nadreau,
président du groupe Robotique du Symop. L’objectif : positionner la France dans
les 5 leaders mondiaux sur un marché évalué à 100 milliards d’euros à l’horizon
2020.

 

Des approches complémentaires

L’association
des deux syndicats, poussée par les pouvoirs publics et inspirée de la démarche
opérée dans d’autres pays comme le Japon, mise sur les complémentarités. A
l’heure de la robotique industrielle mobile et au développement de la cobotique
(robotique collaborative) et de nouvelles applications destinées aux secteurs du
médical, de l’assistance aux personnes, de la surveillance ou encore à celui
des drones, les frontières entre les deux domaines s’estompent et « nous avons
au Syrobo et au Symop les mêmes axes de développement sur ces produits »,
assure Serge Nadreau, président du groupe robotique du Symop. Ce rapprochement
devrait donc permettre l’émergence de nouvelles applications pour les acteurs
des deux domaines.

« Nous
allons pouvoir mettre nos forces en commun pour mener des actions transverses
notamment des actions de formation », poursuit-il. Et alors que le Symop
apportera son expérience du soutien des PME, notamment avec le programme
RobotStart PME, qui a bénéficié à plus de 170 entreprises en deux ans, le
Syrobo apportera, entre autres, son expérience dans le financement des projets,
au travers du fonds d’investissement Robolution Capital, dont la vocation est
avant tout de soutenir la robotique de service, mais pourrait aussi s’engager
dans la robotique industrielle.

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