Sur la base de plus de trente offreurs (fabricants, importateurs ou distributeurs) voici une “photographie” représentative du marché français des PC industriels.
Ce répertoire aborde panels PC, shoe-box, rack 19”, tablettes PC, portables durcis et PC transportables : toutes les applications sont concernées !
Complémentaire à l’automate, le PC est aujourd’hui bien implanté dans l’industrie. PC ? Oui, mais industriel jusqu’au bout des connecteurs. Cela n’empêche pourtant pas certains industriels d’opter pour du “PC de bureau discount”, certes 5 fois moins coûteux, mais vulnérable aux atmosphères agressives… et au vol ! D’ailleurs iriez-vous, pour les besoins du service maintenance, acheter une clé de 12 en acier à ferrer les ânes ? La fonction est la même ou presque, mais l’usage fait la différence…
Ecartant d’entrée les cartes PC à intégrer, ce répertoire aborde les PC industriels sous toutes leurs formes : rack 19“, shoe-box, panel PC, tablette PC durcie, portable durci, transportable… L’offre s’étend donc du PC fixe au PC portable ou tablette PC à toutes épreuves, en passant par le transportable nécessitant un raccordement au secteur.
Valeur ajoutée
Si l’offre du marché décrite ici concerne le matériel, il ne faut pourtant pas oublier l’offre logicielle packagée que proposent certains offreurs, gage de rapidité de déploiement ou de remplacement. Cela fait partie de la valeur ajoutée qui marque une différence de plus avec les PC de bureau, tout comme l’ajout d’écrans et de caractéristiques spécifiques. C’est aussi une valeur ajoutée qui essaie de combattre la vague asiatique. Car le marché du PC industriel seul semble de plus en plus difficile.
Dans cet environnement, le Panel PC prend une place de plus en plus large. D’ailleurs, la taille de son écran ne cesse d’augmenter. Apparaît même un écran 46 pouces pour les besoins d’affichage en production ! Initialement, seuls les écrans étaient déportés sur la machine ou au pied du process. Aujourd’hui, les habitudes de conception conduisent à tout décentraliser, l’écran et la partie traitement.
Stabilité et pérennité
A la différence du PC “lambda”, le PC industriel ne fait pas l’objet d’une course effrénée à la performance pure pour gagner quelques MHz sur l’offre du concurrent, sauf peut-être pour des applications très spécifiques sur banc de tests ou embarquées. On notera cependant que les applications de type SCADA nécessitent performance, capacité mémoire et liaison temps réel avec la base de données.
L’industrie recherche plutôt des aménagements, par exemple pour insérer un plus grand nombre de cartes (l’industrie électronique est gourmande en slots et en puissance d’alimentation). Elle recherche aussi la stabilité du système, très importante. Que dire également de la pérennité des équipements ? Si ce n’est qu’elle hante l’esprit des utilisateurs ! Très recherchée pour les processeurs, mémoires, … elle facilite l’échange standard et garantie la stabilité de l’application. Pour cela, les fabricants de PC industriels choisissent généralement d’intégrer des références produits dont la pérennité est assurée sur une plus grande durée par les fondeurs. Par exemple, Intel considère qu’un PC standard ou un serveur présente un cycle de vie d’environ 18 mois. En revanche, pour les applications industrielles, une gamme “embedded” honore un cycle de vie de 5 à 7 ans après le lancement. Ce qui est déjà mieux. Posez la question à votre fournisseur de PC… Il convient aussi de distinguer la pérennité matérielle de la pérennité fonctionnelle. Dans le premier cas, la fourniture des composants est garantie à l’identique. Dans le second, ce sont les fonctions (mêmes services, même compatibilité) qui sont garanties “identiques“ par le fournisseur et non pas ce qu’il y a dans la boîte. C’est parfois plus délicat…
Les risques de pannes, et surtout de conséquences graves, sont aussi une affaire de conception, par exemple en évitant le stockage de données sur un PC mis à rude épreuve. Il est préférable d’envoyer régulièrement ces données vers un serveur disposé en salle. Et si la panne arrive, la procédure de remplacement devra avoir été bien pensée !
Un peu de techno… quand même
Quelles sont les faiblesses du PC industriel ? Principalement ses pièces en mouvement, rarement le processeur. C’est pourquoi les fabricants proposent d’allonger la disponibilité (MTBF) des équipements à l’aide de composants statiques.
Le disque dur fait place à des mémoires SSD ou Compact Flash. Mais attention une fois encore à ne pas retomber dans l’équipement grand public. Car la carte mémoire achetée au coin de la rue ne présente pas les mêmes propriétés de durée de vie qu’une carte spécifique. Rappelons qu’une carte mémoire présente une durée de vie limitée en lecture / écriture. Certaines cartes optimisent ces étapes. Il existe aussi des disques durs statiques fonctionnant jusqu’à 70 °C. Mais ces disques manquent encore de compacité. Ou, sous un autre angle, pour un même encombrement, limite la capacité de stockage. Cela nécessite d’optimiser l’OS et de limiter l’archivage. Cette technologie convient toutefois parfaitement aux petites applications de visualisation. Le coût d’un PC industriel est pour beaucoup relatif au coût du média de stockage. Entre un DD standard 3,5”, un DD automotive 2,5” et une mémoire SSD, le prix du Go peut varier de 1 à 100 !
De plus en plus de PC sont proposés “fanless“, sans ventilateur mécanique. Pour permettre cette prouesse thermique, les équipements intègrent généralement un processeur spécifique basse consommation (Pentium M), solidaire d’un beau radiateur aux dimensions adaptées.
La compacité fait aussi partie des caractéristiques qui stimulent le marché. Le format miniPCI est plus largement utilisé. Apparaissent également des PC industriels dotés de cartes mères au format 3,5“.
L’ouverture Windows
Beaucoup d’utilisateurs râlent (souvent à justes titres) au sujet de Windows, mais il faut reconnaître que ce quasi-monopole à parfois du bon. L’ouverture Windows du PC industriel est en effet un atout pour l’intégrateur. Elle facilite la lecture de différents documents pour la maintenance, le traitement de nombreux logiciels et l’ajout rapide de périphériques. Il s’agit par exemple de lire des vidéos enregistrées pour assurer de courtes formations ou encore de connecter des caméras sur IP.
Outre la pérennité des équipements, il est important de savoir comment a été assemblé un PC et de regarder par exemple comment il est câblé. Un simple coup d’œil dans la boîte permet de se rendre compte du soin apporté lors de l’intégration. Posez aussi la question des délais de réparation et de l’éventuel prêt d’un équipement de remplacement.
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Ce répertoire aborde panels PC, shoe-box, rack 19”, tablettes PC, portables durcis et PC transportables : toutes les applications sont concernées !
Complémentaire à l’automate, le PC est aujourd’hui bien implanté dans l’industrie. PC ? Oui, mais industriel jusqu’au bout des connecteurs. Cela n’empêche pourtant pas certains industriels d’opter pour du “PC de bureau discount”, certes 5 fois moins coûteux, mais vulnérable aux atmosphères agressives… et au vol ! D’ailleurs iriez-vous, pour les besoins du service maintenance, acheter une clé de 12 en acier à ferrer les ânes ? La fonction est la même ou presque, mais l’usage fait la différence…
Ecartant d’entrée les cartes PC à intégrer, ce répertoire aborde les PC industriels sous toutes leurs formes : rack 19“, shoe-box, panel PC, tablette PC durcie, portable durci, transportable… L’offre s’étend donc du PC fixe au PC portable ou tablette PC à toutes épreuves, en passant par le transportable nécessitant un raccordement au secteur.
Valeur ajoutée
Si l’offre du marché décrite ici concerne le matériel, il ne faut pourtant pas oublier l’offre logicielle packagée que proposent certains offreurs, gage de rapidité de déploiement ou de remplacement. Cela fait partie de la valeur ajoutée qui marque une différence de plus avec les PC de bureau, tout comme l’ajout d’écrans et de caractéristiques spécifiques. C’est aussi une valeur ajoutée qui essaie de combattre la vague asiatique. Car le marché du PC industriel seul semble de plus en plus difficile.
Dans cet environnement, le Panel PC prend une place de plus en plus large. D’ailleurs, la taille de son écran ne cesse d’augmenter. Apparaît même un écran 46 pouces pour les besoins d’affichage en production ! Initialement, seuls les écrans étaient déportés sur la machine ou au pied du process. Aujourd’hui, les habitudes de conception conduisent à tout décentraliser, l’écran et la partie traitement.
Stabilité et pérennité
A la différence du PC “lambda”, le PC industriel ne fait pas l’objet d’une course effrénée à la performance pure pour gagner quelques MHz sur l’offre du concurrent, sauf peut-être pour des applications très spécifiques sur banc de tests ou embarquées. On notera cependant que les applications de type SCADA nécessitent performance, capacité mémoire et liaison temps réel avec la base de données.
L’industrie recherche plutôt des aménagements, par exemple pour insérer un plus grand nombre de cartes (l’industrie électronique est gourmande en slots et en puissance d’alimentation). Elle recherche aussi la stabilité du système, très importante. Que dire également de la pérennité des équipements ? Si ce n’est qu’elle hante l’esprit des utilisateurs ! Très recherchée pour les processeurs, mémoires, … elle facilite l’échange standard et garantie la stabilité de l’application. Pour cela, les fabricants de PC industriels choisissent généralement d’intégrer des références produits dont la pérennité est assurée sur une plus grande durée par les fondeurs. Par exemple, Intel considère qu’un PC standard ou un serveur présente un cycle de vie d’environ 18 mois. En revanche, pour les applications industrielles, une gamme “embedded” honore un cycle de vie de 5 à 7 ans après le lancement. Ce qui est déjà mieux. Posez la question à votre fournisseur de PC… Il convient aussi de distinguer la pérennité matérielle de la pérennité fonctionnelle. Dans le premier cas, la fourniture des composants est garantie à l’identique. Dans le second, ce sont les fonctions (mêmes services, même compatibilité) qui sont garanties “identiques“ par le fournisseur et non pas ce qu’il y a dans la boîte. C’est parfois plus délicat…
Les risques de pannes, et surtout de conséquences graves, sont aussi une affaire de conception, par exemple en évitant le stockage de données sur un PC mis à rude épreuve. Il est préférable d’envoyer régulièrement ces données vers un serveur disposé en salle. Et si la panne arrive, la procédure de remplacement devra avoir été bien pensée !
Un peu de techno… quand même
Quelles sont les faiblesses du PC industriel ? Principalement ses pièces en mouvement, rarement le processeur. C’est pourquoi les fabricants proposent d’allonger la disponibilité (MTBF) des équipements à l’aide de composants statiques.
Le disque dur fait place à des mémoires SSD ou Compact Flash. Mais attention une fois encore à ne pas retomber dans l’équipement grand public. Car la carte mémoire achetée au coin de la rue ne présente pas les mêmes propriétés de durée de vie qu’une carte spécifique. Rappelons qu’une carte mémoire présente une durée de vie limitée en lecture / écriture. Certaines cartes optimisent ces étapes. Il existe aussi des disques durs statiques fonctionnant jusqu’à 70 °C. Mais ces disques manquent encore de compacité. Ou, sous un autre angle, pour un même encombrement, limite la capacité de stockage. Cela nécessite d’optimiser l’OS et de limiter l’archivage. Cette technologie convient toutefois parfaitement aux petites applications de visualisation. Le coût d’un PC industriel est pour beaucoup relatif au coût du média de stockage. Entre un DD standard 3,5”, un DD automotive 2,5” et une mémoire SSD, le prix du Go peut varier de 1 à 100 !
De plus en plus de PC sont proposés “fanless“, sans ventilateur mécanique. Pour permettre cette prouesse thermique, les équipements intègrent généralement un processeur spécifique basse consommation (Pentium M), solidaire d’un beau radiateur aux dimensions adaptées.
La compacité fait aussi partie des caractéristiques qui stimulent le marché. Le format miniPCI est plus largement utilisé. Apparaissent également des PC industriels dotés de cartes mères au format 3,5“.
L’ouverture Windows
Beaucoup d’utilisateurs râlent (souvent à justes titres) au sujet de Windows, mais il faut reconnaître que ce quasi-monopole à parfois du bon. L’ouverture Windows du PC industriel est en effet un atout pour l’intégrateur. Elle facilite la lecture de différents documents pour la maintenance, le traitement de nombreux logiciels et l’ajout rapide de périphériques. Il s’agit par exemple de lire des vidéos enregistrées pour assurer de courtes formations ou encore de connecter des caméras sur IP.
Outre la pérennité des équipements, il est important de savoir comment a été assemblé un PC et de regarder par exemple comment il est câblé. Un simple coup d’œil dans la boîte permet de se rendre compte du soin apporté lors de l’intégration. Posez aussi la question des délais de réparation et de l’éventuel prêt d’un équipement de remplacement.