L’Internet des objets est voué à se développer en marge des réseaux de communication traditionnels qui supportent la Toile mondiale. Un nombre considérable d’objets connectés ne produiront demain qu’un faible volume de données. Il faut dès lors se tourner vers des technologies de communication à longue portée présentant un faible coût d’exploitation.
La probabilité d’atteindre le seuil de quelques milliards d’objets connectés à Internet – d’où l’expression d’Internet des objets ou IoT1 – ne découle pas seulement des marchés rattachés aux applications domestiques et de loisir (domotique, alarmes et systèmes de surveillance, caméras embarquées, montres communicantes, etc.) ou des dispositifs rattachés aux services publics et ceux qui dépendront demain de la ville connectées (compteurs de type Linky, panneaux indiquant en temps réel le passage des transports publics, écrans d’information locale ciblée, etc.).
A ces utilisations, triviales pour certains, indispensables pour d’autres, s’ajoutent un nombre encore plus grand d’objets, d’utilisation très diversifiées qui trouvent leur place dans les installations industrielles liées à la production ou à la logistique. Mais, quelle que soit la finalité des objets communicants, leurs prises en charge opérationnelles et leurs déploiements prévus à très grande échelle nécessitent de recourir à des technologies reposant sur de nouveaux modèles de connectivité. […]