Les statistiques le montrent, et les salons industriels le démontrent. Demain la robotique uniquement centrée sur les robots de soudage par points, c’est terminé.
Les statistiques le montrent, et les salons industriels le démontrent. Demain la robotique uniquement centrée sur les robots de soudage par points, c’est terminé. Après voir semé durant des années, la récolte arrive. Les industriels regardent attentivement les petits robots, qu’il s’agisse des Scara, des parallèles ou des cartésiens.
Et ce n’est qu’un début. Si pendant plusieurs années le marché de la robotique semblait découpé entre ceux fournissant des robots pour des charges supérieures à 8 kilos et ceux ayant favorisé le créneau des petites charges, c’est aujourd’hui fini, les temps changent.
Et l’année 2006/2007 sera forcément riche en annonce. Cela a commencé par les robots Scara en 2005 que ce soit l’annonce de Staubli rachetant l’activité Scara de Bosch ou l’accord de Kuka avec Denso.
Un changement important. Si tous les offreurs ont dans leur catalogue une liste de petits robots, il n’en faisait pas forcément une grande promotion, préférant privilégier les ventes par dizaines, voire centaines chez les constructeurs automobiles, laissant aux fournisseurs de petits robots le soin de défricher le terrain.
La concurrence va devenir encore plus rude. D’ailleurs les spécialistes du Scara ne s’y sont pas trompés, ces dernièrs temps des sociétés comme Epson ou Adept ont augmenté sensiblement leurs parts de marché dans les robots sphériques, alors que jusque là, il s’agit bien gardé d’aller sur ce terrain. Et les gammes augmentent en capacité de charges, on le note par exemple chez Mitsubishi avec une offre renouvelée avec des charges manipulable de 12 kilos, soit le double de ce qui était proposé jusque là.
Ce mouvement ne fait que commencer. Car comme le montre les statistiques des installations de robots en France. Pour la première fois, le nombre des applications dans l’agroalimentaire devance celui de la mécanique. Et pour répondre à ces nouveaux acheteurs, il faut élargir les offres.
Du cartésien au bizarre
Mais quel type de robots choisir ? En premier lieu, on trouve le sphérique, le seul à pouvoir déplacer des pièces dans toutes les directions, un choix idéal pour retourner ou présenter devant une caméra ou un outillage n’importe quel objet. De même, ce sera le robot le plus flexible et qui saura d’adapter aux nouvelles production que vous ne connaissez pas encore. A l’inverse, il sera plus cher que les autres mécaniques.
A l’opposé, il ne faut pas oublier les robots cartésiens. Certes ils sont moins attirants pour les techniciens que nous sommes, mais ils restent souvent les plus précis, les plus rapides et parfois les plus économiques. Ces robots cartésiens tous les offreurs n’en ont pas, pratiquement tous les fournisseurs de robots de petites charges, qui proposent le plus souvent des robots Scara ont une gamme de robots cartésiens que ce soit Yamaha (distribué par New Mat en France), Epson (distribué par GT Robotique) ou Adept. Ces robots cartésiens, sont encore trop peu connu des utilisateurs finaux, pourtant il s’agit de mécaniques précises, le plus souvent développées pour de la production électronique, peu représenté en France. Et ne vous y trompez pas, un robot cartésien n’est pas forcément un simple assemblage de manipulateurs, le contrôle et la précision les rendent totalement différents.
Autre type de mécanique, les Scara. Développés par les japonais, ils vont bientôt atteindre leur vingt ans d’existence. Provenant de l’abréviation (Selective Compliance Arm for Robotic Assembly), ils ont réussit à conserver un quasi-monopole de la part des entreprises japonaises. Développés par elle pour répondre à la demande d’assemblage ne se faisant que dans un plan, ils sont constitués de deux rotations autour de deux axes parallèles, précédées ou suivies d’une translation dans la même direction (éventuellement celle-ci peut être reportée au niveau du poignet, qui peut aussi tourner autour du même axe).
Seuls les américains avec Adept ont réussi à véritablement concurrencer les japonais avec le développement des Scara Direct Drive, qui lors de leur introduction pulvérisaient les temps de cycle. Aujourd’hui, même si des robots Scara « classiques » atteignent des performances identiques, beaucoup des premiers Direct Drive sont toujours en fonctionnement, sans avoir eu la moindre intervention de maintenance, normal, la mécanique est réduite à sa plus simple expression.
Pour l’utilisateur un robot Scara, dans le cas d’une manipulation rapide dans un seul plan, est un choix prometteur, d’autant plus que comme vous le verrez dans les tableaux ci-joint, toutes les dimensions sont disponibles, et mêmes pour des charges bien plus importantes que notre sélection qui s’arrête à 8 kilos.
Cela fera dans quelques 20 ans que les premiers robots parallèles ont été présentés. Un robot parallèle est un robot comportant au moins deux corps reliés par plus d’une chaîne cinématique. Le plus connu d’entre eux est le Delta avec ses brevets et notamment ses deux licences d’exploitation qui autorisent aujourd’hui des sociétés comme Demaurex, SigPack ou Abb à proposer des robots de ce type tout autant que chacun des protagonistes reste bien dans les dimensions autorisées par sa licence, pour les uns le bras plus l’avant bras ne doit pas dépasser les 800 mm, pour d’autres cet ensemble doit être supérieur à 1.200 mm, et pour certains la limite est fixée à 1.200 mm. Bref, un imbroglio qui devrait sauter début 2007, si comme prévu brevets et licences deviennent accessibles au plus grand nombre. Nous reviendrons sur ces aspects dans de prochaines éditions mais soyez certains qu’ils sont plusieurs à n’avoir plus qu’à ouvrir les cartons pour présenter leurs robots parallèles. Cette fin 2006 et début 2007 sera sans nul doute l’explosion de l’offre. Est-ce que la demande suivra ? Telle est la question.
Ce qui est certain c’est qu’en terme de rapidité, les robots parallèles sont imparables, ils leur arrivent parfois de laisser les pièces transportées sur place, les accélérations n’étant pas supportées, notamment lorsque l’objet ne peut être saisie de façon brutale, de peur de laisser des marques ou tout simplement l’impossibilité de voir certains éléments perdre leurs caractéristiques, manipuler un œuf ne consiste pas forcément à mélanger le jaune et le blanc à l’intérieur de la coquille.
Et puis, y aura-t-il bientôt des bizarres ? Depuis les présentations du robot sept axes de Motoman et celui de Kuka à Automatica, on est en droit de se demander si la miniaturisation aidant, des petits bras construits sur le même principe ne pourraient pas changer la donne dans quelques années ?
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Les statistiques le montrent, et les salons industriels le démontrent. Demain la robotique uniquement centrée sur les robots de soudage par points, c’est terminé. Après voir semé durant des années, la récolte arrive. Les industriels regardent attentivement les petits robots, qu’il s’agisse des Scara, des parallèles ou des cartésiens.
Et ce n’est qu’un début. Si pendant plusieurs années le marché de la robotique semblait découpé entre ceux fournissant des robots pour des charges supérieures à 8 kilos et ceux ayant favorisé le créneau des petites charges, c’est aujourd’hui fini, les temps changent.
Et l’année 2006/2007 sera forcément riche en annonce. Cela a commencé par les robots Scara en 2005 que ce soit l’annonce de Staubli rachetant l’activité Scara de Bosch ou l’accord de Kuka avec Denso.
Un changement important. Si tous les offreurs ont dans leur catalogue une liste de petits robots, il n’en faisait pas forcément une grande promotion, préférant privilégier les ventes par dizaines, voire centaines chez les constructeurs automobiles, laissant aux fournisseurs de petits robots le soin de défricher le terrain.
La concurrence va devenir encore plus rude. D’ailleurs les spécialistes du Scara ne s’y sont pas trompés, ces dernièrs temps des sociétés comme Epson ou Adept ont augmenté sensiblement leurs parts de marché dans les robots sphériques, alors que jusque là, il s’agit bien gardé d’aller sur ce terrain. Et les gammes augmentent en capacité de charges, on le note par exemple chez Mitsubishi avec une offre renouvelée avec des charges manipulable de 12 kilos, soit le double de ce qui était proposé jusque là.
Ce mouvement ne fait que commencer. Car comme le montre les statistiques des installations de robots en France. Pour la première fois, le nombre des applications dans l’agroalimentaire devance celui de la mécanique. Et pour répondre à ces nouveaux acheteurs, il faut élargir les offres.
Du cartésien au bizarre
Mais quel type de robots choisir ? En premier lieu, on trouve le sphérique, le seul à pouvoir déplacer des pièces dans toutes les directions, un choix idéal pour retourner ou présenter devant une caméra ou un outillage n’importe quel objet. De même, ce sera le robot le plus flexible et qui saura d’adapter aux nouvelles production que vous ne connaissez pas encore. A l’inverse, il sera plus cher que les autres mécaniques.
A l’opposé, il ne faut pas oublier les robots cartésiens. Certes ils sont moins attirants pour les techniciens que nous sommes, mais ils restent souvent les plus précis, les plus rapides et parfois les plus économiques. Ces robots cartésiens tous les offreurs n’en ont pas, pratiquement tous les fournisseurs de robots de petites charges, qui proposent le plus souvent des robots Scara ont une gamme de robots cartésiens que ce soit Yamaha (distribué par New Mat en France), Epson (distribué par GT Robotique) ou Adept. Ces robots cartésiens, sont encore trop peu connu des utilisateurs finaux, pourtant il s’agit de mécaniques précises, le plus souvent développées pour de la production électronique, peu représenté en France. Et ne vous y trompez pas, un robot cartésien n’est pas forcément un simple assemblage de manipulateurs, le contrôle et la précision les rendent totalement différents.
Autre type de mécanique, les Scara. Développés par les japonais, ils vont bientôt atteindre leur vingt ans d’existence. Provenant de l’abréviation (Selective Compliance Arm for Robotic Assembly), ils ont réussit à conserver un quasi-monopole de la part des entreprises japonaises. Développés par elle pour répondre à la demande d’assemblage ne se faisant que dans un plan, ils sont constitués de deux rotations autour de deux axes parallèles, précédées ou suivies d’une translation dans la même direction (éventuellement celle-ci peut être reportée au niveau du poignet, qui peut aussi tourner autour du même axe).
Seuls les américains avec Adept ont réussi à véritablement concurrencer les japonais avec le développement des Scara Direct Drive, qui lors de leur introduction pulvérisaient les temps de cycle. Aujourd’hui, même si des robots Scara « classiques » atteignent des performances identiques, beaucoup des premiers Direct Drive sont toujours en fonctionnement, sans avoir eu la moindre intervention de maintenance, normal, la mécanique est réduite à sa plus simple expression.
Pour l’utilisateur un robot Scara, dans le cas d’une manipulation rapide dans un seul plan, est un choix prometteur, d’autant plus que comme vous le verrez dans les tableaux ci-joint, toutes les dimensions sont disponibles, et mêmes pour des charges bien plus importantes que notre sélection qui s’arrête à 8 kilos.
Cela fera dans quelques 20 ans que les premiers robots parallèles ont été présentés. Un robot parallèle est un robot comportant au moins deux corps reliés par plus d’une chaîne cinématique. Le plus connu d’entre eux est le Delta avec ses brevets et notamment ses deux licences d’exploitation qui autorisent aujourd’hui des sociétés comme Demaurex, SigPack ou Abb à proposer des robots de ce type tout autant que chacun des protagonistes reste bien dans les dimensions autorisées par sa licence, pour les uns le bras plus l’avant bras ne doit pas dépasser les 800 mm, pour d’autres cet ensemble doit être supérieur à 1.200 mm, et pour certains la limite est fixée à 1.200 mm. Bref, un imbroglio qui devrait sauter début 2007, si comme prévu brevets et licences deviennent accessibles au plus grand nombre. Nous reviendrons sur ces aspects dans de prochaines éditions mais soyez certains qu’ils sont plusieurs à n’avoir plus qu’à ouvrir les cartons pour présenter leurs robots parallèles. Cette fin 2006 et début 2007 sera sans nul doute l’explosion de l’offre. Est-ce que la demande suivra ? Telle est la question.
Ce qui est certain c’est qu’en terme de rapidité, les robots parallèles sont imparables, ils leur arrivent parfois de laisser les pièces transportées sur place, les accélérations n’étant pas supportées, notamment lorsque l’objet ne peut être saisie de façon brutale, de peur de laisser des marques ou tout simplement l’impossibilité de voir certains éléments perdre leurs caractéristiques, manipuler un œuf ne consiste pas forcément à mélanger le jaune et le blanc à l’intérieur de la coquille.
Et puis, y aura-t-il bientôt des bizarres ? Depuis les présentations du robot sept axes de Motoman et celui de Kuka à Automatica, on est en droit de se demander si la miniaturisation aidant, des petits bras construits sur le même principe ne pourraient pas changer la donne dans quelques années ?