Au terme d’une étude* menée auprès
de 55 000 personnes adhérentes de l’une des 175 organisations qui
appartiennent à l’association Ingénieurs et scientifiques de France (IESF),
cette dernière livre la 27e enquête socio-professionnelle sur
la situation de nos ingénieurs.
Premier constat, les ingénieurs
français jouissent d’une situation enviable quant à l’accès à l’emploi puisqu’ils
subissent un taux de chômage moyen de seulement 4 %. C’est d’autant plus
rassurant que leur niveau de rémunération annuel moyen situé autour de
56 000 euros est supérieur d’environ 17 % à celui des cadres en
général. En 2015, 106 000 ingénieurs français ont été recrutés dans le
monde parmi lesquels on compte quelque 30 000 jeunes diplômés. La côte des
ingénieurs français dans le monde ne baisse pas – bien au contraire – puisque
la profession compte de l’ordre de 125 000 expatriés, principalement aux
États-Unis mais aussi, de plus en plus souvent, en Asie avec 10 000 de nos
compatriotes actuellement employés en Chine par exemple.
S’agissant des tendances
marquantes pour la profession, on notera que la transformation numérique de la
société française constitue le principal défi mais aussi, le principal débouché
pour nos ingénieurs de plus en plus attirés par l’entrepreneuriat. Cette
tendance gravite dans une mouvance socio-professionnelle large qui englobe la
sociosphère, la mobilité digitale, l’analyse des datamasses, la
dématérialisation vers le cloud et bien sûr la sécurité… un ensemble qui
est aujourd’hui symbolisé par l’acronyme Smacs (sociosphère, mobilité, analyse, cloud, sécurité).
* Le rapport complet est en vente
sur le site de l’IESF.