Vive les vacances. Eh oui, comme certains d’entre vous je suis parti faire une pause. J’ai choisi l’étranger pour des raisons qui n’intéressent que moi, seulement voilà à l’autre bout du monde, j’aime bien me raccrocher, au bout de quelques jours, à un instant de chez « soi ».
Pour moi, ce fut un JT quelconque, à l’heure de l’apéro, avec l’inauguration du salon de l’Agriculture. Et que vis-je, un candidat, dont je tairai le nom par charité chrétienne, en train de laver une vache, jet d’eau dans une main et brosse dans l’autre.
L’image me confirmait l’adage qui veut que le ridicule ne tue pas, mais quand même être obligé de passer pour un paysan et mouiller ses pompes pour faire peuple, alors que l’on sort de Sciences-Po ou de l’ENA ! Sommes-nous tombés si bas ?
Certes, toute élection a vu l’ensemble des candidats flatter les croupes, mais ce coup-ci on atteint le summum. Attention, ne vous y trompez pas, j’adore les vaches, surtout celles d’Aubrac, et il m’est arrivé d’en traire quelques-unes, étant jeune, et même d’être coursé par d’autres….
Alors attention, dans quelques temps ce sera le salon de l’Industrie. Mesdames, Messieurs préparez vos huiles de coupe, affutez vos fraises, sortez vos meules, parez vos forets… un candidat est capable de prendre en main une machine pour usiner une pièce.