Il suffit de quelques traces de mercure pour provoquer des empoisonnements sérieux. À température ambiante, le mercure s’évapore en quantité notable et, sous cette forme, est encore plus toxique qu’à l’état liquide ou solide. Rien d’étonnant, donc, à ce que le mercure soit étroitement surveillé dans les gaz de fumées des incinérateurs ou des fours à ciment. Les limites à respecter sont de l’ordre du µg, ce qui nécessite des appareils de mesure ultrasensibles et d’une grande précision.
Le Mercem300Z, de Sick, est un analyseur de mercure, capable de fournir à tout moment des mesures du mercure élémentaire ou chimiquement lié dans les gaz.
Les combustibles fossiles ne sont pas les seuls à émettre du mercure sous forme gazeuse. Dans les incinérateurs de déchets ou les crématoriums, il faut faire particulièrement attention à la présence de piles, de semi-conducteurs ou de plombages dentaires.
Ce capteur combine la conversion thermique à haute température et l’analyse par absorption atomique Zeeman-AAS dans un unique appareil.