Les usines européennes rencontrent actuellement une conjoncture macroéconomique difficile, exacerbée par les inclinations protectionnistes des Etats-Unis. Face à cette pression, de nombreuses entreprises misent sur la technologie, et plus particulièrement sur la notion de « smart factory » pour gagner en efficacité et en rentabilité. Une étude récemment publiée montre à la fois l’état d’avancement des projets et le changement des mentalités. Morceaux choisis…
Industrie du futur, usine intelligente, smart factory, production agile, digitalisation… le vocabulaire ne manque pas pour tenter de décrire la transformation à l’oeuvre pour que les entreprises s’adaptent aux enjeux de la globalisation, tout en prétendant répondre aux défis de la dérive climatique.
Cabinet d’analyse et de conseil dans le domaine des logiciels, des services informatiques et de la transformation numérique, Teknowlogy Group a réalisé une étude portant sur des entreprises européennes, à la demande de la société américaine Stratus Technologies, spécialisée dans l’informatique de bord, aussi appelée edge computing.
Cette étude menée à l’échelle européenne met en lumière les difficultés et les opportunités identifiées récemment autour du concept de smart factory. Elle apporte un éclairage sur l’état d’avancement des entreprises de fabrication dans cette voie et lève le voile sur la manière dont elles prévoient d’investir dans les technologies, les compétences et la transformation des processus pour faciliter leur transition vers une usine plus intelligente, à l’épreuve du futur. Selon le cabinet Teknowlogy, le concept de smart factory est né dans le sillage des recherches menées autour de l’Industrie 4.0. […]