L’été a été chaud pour tout le monde, tout au moins pour le marché des affaires. Que ce soit Dassault Systèmes, Schneider Electric ou Siemens, pour ne citer qu’eux, la valse aux rachats est lancée. Les économistes – qui racontent parfois n’importe quoi – disent que c’est un signe positif, que toute reprise économique est soumise en amont à une clarification du marché de l’offre.
Prenons-en acte.
Ce qui reste le plus intéressant consiste à analyser le pourquoi de ces rachats. Dans ceux qui concernent le monde industriel, il ne s’agit pas de rachats boursiers, ou de rachats destinés à mieux dépouiller un concurrent devenu gênant, cette époque semble révolue. Il s’agit beaucoup plus de complémentarité, en prévision d’un changement important.
Et ce changement, cette révolution, ce mouvement tellurique qui consiste à intégrer les technologies de l’Internet dans les processus de production, à aller vers l’usine numérique, a déjà plusieurs noms : Smart-Industry, Industrie 4.0, Advanced Manufacturing… bref l’Usine du futur.
Les parties conception, design, production avec son lot de gestion et d’automatisation, vont converger. La nouvelle génération d’Usines s’adaptera pour répondre aux attentes des marchés, des clients finaux.
C’est une véritable Révolution qui se prépare, et les principaux offreurs ne s’y sont pas trompés, ils remplissent les « cases vides » de leurs offres, pour mieux couvrir la demande à venir.