Elau reste encore bien discret. Pourtant, il a présenté en fin d’année dernière une évolution qui pourrait bien lui ouvrir les portes des machines automatisées.
Malgré son rachat par le groupe Schneider, le spécialiste du contrôle/commande Elau reste encore bien discret. Pourtant, il a présenté en fin d’année dernière sur le marché allemand une évolution qui pourrait bien faire des émules et lui ouvrir encore plus grand les portes des machines automatisées.
Le groupe s’intéresse depuis sa création au marché de l’agroalimentaire. Dès 1998, il travaillait sur son PacDrive, dédié aux machines de conditionnement. Un concept dont l’objectif est de permettre le contrôle avec un seul système, et sous un seul langage de programmation, de tous les servomoteurs présents dans la machine. C’est fin 2005 que le concept est arrivé à son apogée, avec la version 4.
Le concept PacDrive
Les robots traditionnels font généralement appels à des architectures de commande propriétaires spécifiquement adaptées. L’utilisation de tels systèmes dans la construction de machines d’emballage exige le déploiement d’efforts de synchronisation avec l’automate programmable chargé d’automatiser le reste du processus d’emballage. Du coup, il devient difficile de savoir qui est responsable des difficultés de synchronisation entre tous ces processus temps réel. Avec la version 4 de son PacDrive, Elau propose d’automatiser une machine d’emballage et plusieurs robots à l’aide d’un seul automate.
Jusqu’ici il n’était pas possible de gérer simultanément plusieurs robots et une machine d’emballage à l’aide d’un seul contrôleur basé sur l’IEC 61131-3. Aujourd’hui, ce sont jusqu’à dix robots en plus de la machine qui sont intégrables. Tous les modules, y compris les robots sont programmés à l’aide d’Automation Toolkit Epas-4.
Le bloc fonctionnel robot contient un module de transformation (transformation Denavit-Hertenberg) pour les différentes cinématiques de robots (bras articulé, portique, Delta ou parallèle, Scara). Il est chargé d’assurer, en temps réel, la conversion de la trajectoire du robot, qui est décrite en coordonnées cartésiennes dans l’espace de déplacement, en positions pour les différents axes de déplacement du robot. Il contient en outre une surveillance d’accélération qui contrôle en ligne l’accélération sur le TCP (centre d’outil) ou la force centrifuge exercée sur le produit situé dans la pince du robot.
Si en matière de robotique, Elau n’est peut-être pas suffisamment connu, il faut noter que c’est lui qui équipe les robots parallèles de Sig. Avec cette version 4 du PacDrive, Elau a des atouts pour s’intéresser à d’autres marchés que celui des machines de conditionnement pour le secteur de l’agroalimentaire.
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Malgré son rachat par le groupe Schneider, le spécialiste du contrôle/commande Elau reste encore bien discret. Pourtant, il a présenté en fin d’année dernière sur le marché allemand une évolution qui pourrait bien faire des émules et lui ouvrir encore plus grand les portes des machines automatisées.
Le groupe s’intéresse depuis sa création au marché de l’agroalimentaire. Dès 1998, il travaillait sur son PacDrive, dédié aux machines de conditionnement. Un concept dont l’objectif est de permettre le contrôle avec un seul système, et sous un seul langage de programmation, de tous les servomoteurs présents dans la machine. C’est fin 2005 que le concept est arrivé à son apogée, avec la version 4.
Le concept PacDrive
Les robots traditionnels font généralement appels à des architectures de commande propriétaires spécifiquement adaptées. L’utilisation de tels systèmes dans la construction de machines d’emballage exige le déploiement d’efforts de synchronisation avec l’automate programmable chargé d’automatiser le reste du processus d’emballage. Du coup, il devient difficile de savoir qui est responsable des difficultés de synchronisation entre tous ces processus temps réel. Avec la version 4 de son PacDrive, Elau propose d’automatiser une machine d’emballage et plusieurs robots à l’aide d’un seul automate.
Jusqu’ici il n’était pas possible de gérer simultanément plusieurs robots et une machine d’emballage à l’aide d’un seul contrôleur basé sur l’IEC 61131-3. Aujourd’hui, ce sont jusqu’à dix robots en plus de la machine qui sont intégrables. Tous les modules, y compris les robots sont programmés à l’aide d’Automation Toolkit Epas-4.
Le bloc fonctionnel robot contient un module de transformation (transformation Denavit-Hertenberg) pour les différentes cinématiques de robots (bras articulé, portique, Delta ou parallèle, Scara). Il est chargé d’assurer, en temps réel, la conversion de la trajectoire du robot, qui est décrite en coordonnées cartésiennes dans l’espace de déplacement, en positions pour les différents axes de déplacement du robot. Il contient en outre une surveillance d’accélération qui contrôle en ligne l’accélération sur le TCP (centre d’outil) ou la force centrifuge exercée sur le produit situé dans la pince du robot.
Si en matière de robotique, Elau n’est peut-être pas suffisamment connu, il faut noter que c’est lui qui équipe les robots parallèles de Sig. Avec cette version 4 du PacDrive, Elau a des atouts pour s’intéresser à d’autres marchés que celui des machines de conditionnement pour le secteur de l’agroalimentaire.
