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Plus de robotisation pour la sous-traitance française en électronique ?


En 2015, le chiffre d’affaires de la sous-traitance française en électronique devrait enregistrer une hausse de 8 à 10% par rapport à 2014 a récemment annoncé Richard Crétier, délégué général du Syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique (Snese).

Las, les entreprises de l’Hexagone actives sur ce secteur ne devraient dégager que peu de bénéfices puisque les achats de composants qui représentent de l’ordre de 60 % du chiffre d’affaire, s’effectuent en dollars, monnaie dont le cours s’est en un an, largement apprécié par rapport à l’euro.
Il est donc primordial que les entreprises du secteur, trouvent un moyen d’améliorer leur marge.

Le Snese étudie actuellement la possibilité d’étendre le recours à la robotisation chez les sous-traitants en électronique. En effet, certaines opérations comme la pose des composants traversant les circuits imprimés, le montage des composants spéciaux ou encore, l’intégration des cartes électroniques dans les produits finis, reposent encore largement sur des opérations manuelles.

Le Snese a confié une étude à Eric Bourreli, président de Refacteo qui recherche des solutions en s’orientant vers la robotique collaborative afin de jouer pleinement la complémentarité entre l’opérateur et le robot. Dans la pratique, Il s’agit dans un premier temps de recenser les tâches réalisées sur une chaîne d’assemblage puis de répartir, pour chacune d’elles, la part revenant à l’opérateur et celle dévolue au robot dans une optique d’optimisation du travail. L’étude en cours n’oublie pas l’obligation que le paramétrage des robots collaboratifs puisse s’effectuer avec la plus grande célérité puisque pour la plupart, les sous-traitants en électronique de notre pays, produisent essentiellement de petites séries.

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