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Powerlink disponible en OpenSource

A la dernière édition de la Foire de Hanovre, l’Ethernet Powerlink Standardization Group (EPSG) a annoncé : tant pour la fonction maître que pour la fonction esclave, que Powerlink était désormais disponible en version téléchargeable et gratuite sous le nom d’openPowerlink.

La version téléchargeable de ce protocole permet de disposer d’un système Ethernet temps réel entièrement libre, c’est Systec Electronic qui a placé sa solution Powerlink sous une licence Open Source.

Le package logiciel comprend les piles pour le Managing-Node (Maître) ainsi que pour les Controlled-Nodes (Clients). Basé sur le système d’exploitation Linux, l’exemple d’implémentation fourni atteint des temps de cycle de 500 µs avec un degré de synchronisme de quelques microsecondes.

La licence Open Source BSD donne à chacun le droit d’utiliser le logiciel gratuitement, de le diffuser, de le modifier, ou encore de l’étendre par de nouveaux développements. Le logiciel libre peut être intégré à des produits propriétaires et ces produits peuvent ensuite être vendus, sans aucune obligation de divulguer le code source correspondant aux adaptations de la pile d’origine. Le package logiciel de Systec peut faire l’objet de toute sorte d’utilisation, pourvu que le copyright de Systec reste mentionné dans le code d’origine.
 »Cette nouveauté constitue la première pierre d’un nouvel édifice », estime Anton Meindl, président du conseil d’administration de l’EPSG.  »A moyen terme, dans certains domaines de l’automatisation industrielle, l’Open Source deviendra un facteur de développement important. Dans des pays européens comme la France ou l’Italie, par exemple, mais aussi en Chine et en Inde, l’Open Source occupe aujourd’hui une place très importante. Les constructeurs de machines allemands se montrent encore très réservés sur le sujet. Malgré tout, les décideurs s’aperçoivent que les produits sous licence Open Source reposent sur des techniques pointues et éprouvées, et que ces produits se singularisent uniquement par leur appartenance à un autre business model », explique M. Meindl.

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