Schneider Electric publie un chiffre d’affaires de 5 211 millions d’euros pour le premier trimestre 2013, en baisse de 3,7% par rapport au premier trimestre 2012. La croissance organique est en baisse de 2,7%, le nombre plus faible de jours ouvrés sur la période comptant pour près de 1,6% de cette baisse.
Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire, détaille “l’amélioration en Chine a permis le retour de la croissance en Asie-Pacifique et les autres nouvelles économies ont poursuivi leur croissance. Nous observons des tendances positives en Amérique du Nord sur plusieurs de nos marchés finaux, malgré une performance négative, marquée par quelques éléments non récurrents et une base de comparaison élevée. L’Europe de l’Ouest demeure difficile ».
Dans le détail :
Partner (37% du CA au T1) est en baisse de 3,3% à données comparables par rapport à la même période en 2012, reflétant à la fois la baisse des produits et des solutions. Les Produits présentent une image contrastée, avec une amélioration en Chine qui compense en partie un climat économique toujours morose en Europe et un marché de la construction ralenti en Australie.
Infrastructure (21% du CA du T1) est en croissance organique de 1,0%. Les Produits demeurent stables avec des dynamiques contrastées, le Moyen-Orient étant en croissance, porté par l’investissement dans les régies électriques, alors que l’Europe de l’Ouest continue de peser sur la performance.
Industry (20% du CA du T1) est en baisse de 3,6% à données comparables, la croissance des Solutions ne parvenant pas à compenser la faiblesse des Produits. La performance des Solutions provient d’une demande forte et soutenue en solutions pour les constructeurs de machines (OEM), grâce au succès de SoMachine. Les Services sont également solides dans la plupart des régions. Cela compense un trimestre plus faible pour les solutions à destination des clients finaux, principalement marqué par des investissements réduits dans les mines en Australie et dans l’eau au Royaume-Uni. Les Produits demeurent négatifs, reflétant la contraction des industries manufacturières en Europe de l’Ouest et la faiblesse de l’Amérique du Nord.
IT (15% du CA du T1) est en baisse de 2,4% à données comparables, la performance de l’activité étant affaiblie par les Solutions.
Buildings (7% du CA du T1) est en baisse organique de 8,1%. En dépit d’une bonne performance des systèmes de sécurité et des services à la base installée, les solutions sont affectées par des dépenses reportées aux Etats-Unis et des investissements publics en baisse dans les pays nordiques et au Royaume-Uni, particulièrement dans les systèmes de gestion des bâtiments et les services avancés en gestion de l’énergie.
Par régions :
L’Europe de l’Ouest (30% du CA du T1) enregistre une baisse organique de 7% par rapport à la même période de l’an dernier. Le Royaume-Uni continue d’afficher une croissance positive tandis que l’Europe du Sud connaît une baisse à deux chiffres, reflétant une faiblesse persistante de l’économie en Espagne, en Italie et en France. Les pays nordiques passent en négatif ce trimestre, principalement du fait d’un ralentissement de l’économie. L’Allemagne est négative en raison de dépenses prudentes des régies d’électricité et d’un secteur industriel pénalisé par un faible marché de l’export.
L’Asie-Pacifique (27% du CA du T1) est en hausse de 2% à données comparables. La tendance est positive pour quasiment l’ensemble de la région. La Chine passe légèrement en positif ce trimestre, soutenue par le marché de la construction. L’Asie du Sud-est poursuit sa croissance, reflet des investissements dans l’immobilier, les mines et le pétrole & gaz. L’Inde enregistre une bonne croissance grâce à une forte demande en alimentation électrique sécurisée.
L’Amérique du Nord (26% du CA du T1) enregistre une baisse de 5% à données comparables, ne reflétant pas les tendances de fond qui sont légèrement positives. La reprise du marché de la construction résidentielle se confirme et la région continue de bénéficier d’investissements dans le pétrole & gaz et les mines. Le chiffre d’affaires subit l’effet de dépenses informatiques plus faibles et d’investissements publics réduits dans le bâtiment.
Le Reste du Monde (17% du CA du T1) enregistre une croissance organique de 1%. La zone comprenant la Russie, le Kazakhstan et l’Ukraine poursuit sa croissance à deux chiffres, grâce aux investissements dans les infrastructures et la montée en puissance des offres de milieu de gamme.