Un cap important vient d’être franchi par Staubli, son premier quart de siècle de présence dans la robotique. C’est l’occasion de revenir sur le devant de la scène avec le RS20. Un robot qui reprend les compétences des Scara Bosch, à la sauce Staubli.
Un cap important vient d’être franchi par Staubli, son premier quart de siècle de présence dans la robotique. Inutile de chercher trop loin, vos deux mains vous suffiront pour compter les offreurs qui sont présents dans ce monde de la robotique depuis plus de 25 ans.
Pourtant, à l’origine peu de monde aurait donné « cher » sur l’avenir de la robotique au sien de la société Suisse. Non pas que ses compétences aient été en doute, mais la robotique venant rejoindre les raccords et les programmateurs pour métiers à tisser, cela ressemblait plus à une « danseuse » de patron, qu’à une véritable stratégie ayant un quelconque avenir. Cette nouvelle orientation arrivant après pratiquement un siècle d’existence.
Premier robot pour les ratières
Bien que la division fut créer en 1982, le premier robot intégra les lignes de production des ratières (les programmateurs pour les métiers à tisser) en 1984 pour une opération simple de trempe des pièces.
Et la pugnacité a payé. Après la distribution des robots Unimation, ce fut l’époque du développement des premiers robots industriels, et notamment le RS 84, le premier Scara dont l’exemplaire numéro 1 intégra un poste de soudage avec pour fonction de charger/décharger la machine, une opération qu’un robot 4 axes pouvait faire sans difficulté. C’était en 1988.
Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. D’abord ce fut le développement d’une gamme plus large avec une famille de robots six axes, le rachat aussi d’Unimation à Westinghouse en 1988, le créateur du premier robot hydraulique.
Dans un premier temps Staubli travailla également avec Adept pour les développements côté contrôleur, mais aujourd’hui cette page là est également tourné. La firme Suisse développe aussi bien les parties mécaniques que logicielles.
Deux événements ont marqué ces dernières années, d’une part la présentation il y a deux ans d’un nouveau contrôleur le CS8 qui équipe aujourd’hui l’ensemble de la gamme, et d’autre part le rachat de la branche robotique de Bosch/Rexroth.
Un rachat, disputé par d’autres offreurs, mais que remporta Staubli. Bosch apportait dans son escarcelle une gamme de robots Scara plutôt destinés aux opérations d’assemblage et de manutention dans un plan de pièces mécaniques.
L’arrivée du RS 20
Il ne restait pour ces 25 ans qu’à faire rejoindre les boucles. C’est ce que fait le tout dernier RS20. Il reprend les compétences des Scara Bosch à la sauce Staubli, en y intégrant le contrôleur maison. Et c’est près de vingt ans plus tard, un catalogue de robots Scara pratiquement complet qui rejoint l’offre robotique du Groupe.
Ce RS20 est adapté à la manipulation de charges de 0.5 à 1 kilo, et sera plutôt destiné aux applications de manipulation de petits composants électriques ou électroniques. D’un rayon d’action de 200 mm, il complète les RS 40/60 et 80, le chiffre indiquant le rayon d’action de la mécanique, les charges s’étalant de 0,5 à 8 kilos en fonction du modèle.
Pour le contrôleur c’est la version compacte qui a été privilégiée, la CS8CM. Pour la programmation c’est toujours le VAL3 qui sert d’environnement, il intègre la gestion des modes de marche et de reprises de cycle.
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Un cap important vient d’être franchi par Staubli, son premier quart de siècle de présence dans la robotique. Inutile de chercher trop loin, vos deux mains vous suffiront pour compter les offreurs qui sont présents dans ce monde de la robotique depuis plus de 25 ans.
Pourtant, à l’origine peu de monde aurait donné « cher » sur l’avenir de la robotique au sien de la société Suisse. Non pas que ses compétences aient été en doute, mais la robotique venant rejoindre les raccords et les programmateurs pour métiers à tisser, cela ressemblait plus à une « danseuse » de patron, qu’à une véritable stratégie ayant un quelconque avenir. Cette nouvelle orientation arrivant après pratiquement un siècle d’existence.
Premier robot pour les ratières
Bien que la division fut créer en 1982, le premier robot intégra les lignes de production des ratières (les programmateurs pour les métiers à tisser) en 1984 pour une opération simple de trempe des pièces.
Et la pugnacité a payé. Après la distribution des robots Unimation, ce fut l’époque du développement des premiers robots industriels, et notamment le RS 84, le premier Scara dont l’exemplaire numéro 1 intégra un poste de soudage avec pour fonction de charger/décharger la machine, une opération qu’un robot 4 axes pouvait faire sans difficulté. C’était en 1988.
Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. D’abord ce fut le développement d’une gamme plus large avec une famille de robots six axes, le rachat aussi d’Unimation à Westinghouse en 1988, le créateur du premier robot hydraulique.
Dans un premier temps Staubli travailla également avec Adept pour les développements côté contrôleur, mais aujourd’hui cette page là est également tourné. La firme Suisse développe aussi bien les parties mécaniques que logicielles.
Deux événements ont marqué ces dernières années, d’une part la présentation il y a deux ans d’un nouveau contrôleur le CS8 qui équipe aujourd’hui l’ensemble de la gamme, et d’autre part le rachat de la branche robotique de Bosch/Rexroth.
Un rachat, disputé par d’autres offreurs, mais que remporta Staubli. Bosch apportait dans son escarcelle une gamme de robots Scara plutôt destinés aux opérations d’assemblage et de manutention dans un plan de pièces mécaniques.
L’arrivée du RS 20
Il ne restait pour ces 25 ans qu’à faire rejoindre les boucles. C’est ce que fait le tout dernier RS20. Il reprend les compétences des Scara Bosch à la sauce Staubli, en y intégrant le contrôleur maison. Et c’est près de vingt ans plus tard, un catalogue de robots Scara pratiquement complet qui rejoint l’offre robotique du Groupe.
Ce RS20 est adapté à la manipulation de charges de 0.5 à 1 kilo, et sera plutôt destiné aux applications de manipulation de petits composants électriques ou électroniques. D’un rayon d’action de 200 mm, il complète les RS 40/60 et 80, le chiffre indiquant le rayon d’action de la mécanique, les charges s’étalant de 0,5 à 8 kilos en fonction du modèle.
Pour le contrôleur c’est la version compacte qui a été privilégiée, la CS8CM. Pour la programmation c’est toujours le VAL3 qui sert d’environnement, il intègre la gestion des modes de marche et de reprises de cycle.