De l’industrie automobile, les fournisseurs de robots se sont dirigés vers les marchés de l’agroalimentaire. La robotique a trouvé sa place dans la palettisation, dans la mise en carton et aussi dans les opérations de picking.
L’agroalimentaire fait partie des secteurs porteurs en France. Contrairement à d’autres types d’industries qui peuvent délocaliser leurs productions assez loin des lieux de consommation, il reste plus facile de produire des yaourts au plus proche du consommateur, mais également pas trop loin des vaches.
Pas un hasard
Cette lapalissade posée, inutile de penser qu’il s’agit là de raisons suffisantes pour négliger les gains de productivité que peuvent amener les robots, surtout que pour certaines applications ils s’adaptent aux conditions spécifiques (sanitaires….) à ce métier.
Ce n’est donc pas un hasard si de l’industrie automobile, les fournisseurs de robots se sont dirigés vers les marchés de l’agroalimentaire. La robotique a dans un premier temps servi à des opérations de manutention ou de palettisation, elle remplace en cela les machines de palettisation moins flexibles. Or, à l’instar de toutes les autres industries, le secteur agroalimentaire a besoin de flexibilité, finie l’époque du format de carton unique, il suffit qu’un événement passe par là, et les paquets vont contenir de 10 à 25 % de matière supplémentaire, seule la robotique et l’automatisation permettent cette flexibilité de la production. De plus, avec de telles machines, il devient possible de récupérer les informations de production plus facilement, pour la traçabilité, c’est du bonus.
Avec ces premières applications de palettisation sont apparues de véritables architectures mécaniques mieux adaptées à la mise sur palette, des robots cinq axes qui mécaniquement permettent de garder les colis transportés dans un axe horizontal. Une simplicité, mais aussi un gain de prix et de place au final.
Avant de palettiser un carton sur une palette encore faut-il former le carton. C’est le rôle de robots plus petits dont la fonction est de constituer le carton en mettant plusieurs emballages à l’intérieur, on parle d’emboxage ou de packing. Concurrencée par des systèmes mécaniques à deux axes, la robotique apporte la flexibilité, mais également des axes supplémentaires pour saisir des paquets se déplaçant en vrac sur un tapis, on parle alors de prise à la volée sur un tapis roulant. Ce qui compte avec ce type de robot c’est la vitesse de saisie et de dépose, et moins la capacité de charges même si parfois le robot saisi plusieurs paquets à la fois.
Encore en amont, pour former le paquet il faut positionner les produits individuels dans le paquet, là encore la robotique a fait une percée importante que ce soit avec les robots parallèles travaillant à grande vitesse ou avec les robots Scara qui pourront être associés entre eux.
Quelques dernières nouveautés
Ce marché est tel que les trois dernières nouveautés robotique que nous avons traitées dans la revue étaient toutes tournées vers une possible utilisation dans le monde de l’agroalimentaire. Le dernier en date c’est le M430iA/2F de Fanuc qui est annoncée pour une cadence de 120 cycles par minute pour des poids d’un kilo ou de 100 cycles par minute pour deux kilos de charge. En dehors des fonctions tracking devenues traditionnelles, les bras du robot ont été spécialement dessinés pour qu’aucune particule ou nourriture ne puisse s’y fixer.
Avant–dernier robot présenté, en exclusivité dans nos colonnes, c’est le Quattro d’Adept. Un robot parallèle de nouveau type qui comprend non plus trois bras, mais quatre avec une rotation embarquée sur la nacelle. Ce robot affiche des vitesses de 10 m/sec et une accélération de 150 m/sec2, soit environ 15 G, le temps de cycle est donné pour 0,24 seconde pour une charge d’un kilo et de 0,28 pour deux kilos à transporter.
Egalement présentés chez Kuka les nouvelles mécaniques de 16 à 500 kilos respectant l’absence de particules avec des machines testées et certifiées par l’Institut Franhofer. Du Clean Room pour l’agroalimentaire, l’ensemble des surfaces des pièces est poli et recouvert d’une couche de primaire. La peinture utilisée est une peinture spéciale deux composants à plusieurs couches qui permet une résistance aux chocs et aux détergents agressifs.
Même la Foire de Hanovre, qui n’a plus l’aura d’antan en matière de robotique, présentait un nouveau robot Kawasaki de palettisation de cartons et un robot parallèle chez Festo pour être utilisé en Picking.
Comme on le voit, la robotique a su se faire une place de choix dans l’industrie agroalimentaire. Cette capacité signifie d’en respecter les règles d’hygiène qui sont draconiennes, et la robotique a su s ‘y plier.
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L’agroalimentaire fait partie des secteurs porteurs en France. Contrairement à d’autres types d’industries qui peuvent délocaliser leurs productions assez loin des lieux de consommation, il reste plus facile de produire des yaourts au plus proche du consommateur, mais également pas trop loin des vaches.
Pas un hasard
Cette lapalissade posée, inutile de penser qu’il s’agit là de raisons suffisantes pour négliger les gains de productivité que peuvent amener les robots, surtout que pour certaines applications ils s’adaptent aux conditions spécifiques (sanitaires….) à ce métier.
Ce n’est donc pas un hasard si de l’industrie automobile, les fournisseurs de robots se sont dirigés vers les marchés de l’agroalimentaire. La robotique a dans un premier temps servi à des opérations de manutention ou de palettisation, elle remplace en cela les machines de palettisation moins flexibles. Or, à l’instar de toutes les autres industries, le secteur agroalimentaire a besoin de flexibilité, finie l’époque du format de carton unique, il suffit qu’un événement passe par là, et les paquets vont contenir de 10 à 25 % de matière supplémentaire, seule la robotique et l’automatisation permettent cette flexibilité de la production. De plus, avec de telles machines, il devient possible de récupérer les informations de production plus facilement, pour la traçabilité, c’est du bonus.
Avec ces premières applications de palettisation sont apparues de véritables architectures mécaniques mieux adaptées à la mise sur palette, des robots cinq axes qui mécaniquement permettent de garder les colis transportés dans un axe horizontal. Une simplicité, mais aussi un gain de prix et de place au final.
Avant de palettiser un carton sur une palette encore faut-il former le carton. C’est le rôle de robots plus petits dont la fonction est de constituer le carton en mettant plusieurs emballages à l’intérieur, on parle d’emboxage ou de packing. Concurrencée par des systèmes mécaniques à deux axes, la robotique apporte la flexibilité, mais également des axes supplémentaires pour saisir des paquets se déplaçant en vrac sur un tapis, on parle alors de prise à la volée sur un tapis roulant. Ce qui compte avec ce type de robot c’est la vitesse de saisie et de dépose, et moins la capacité de charges même si parfois le robot saisi plusieurs paquets à la fois.
Encore en amont, pour former le paquet il faut positionner les produits individuels dans le paquet, là encore la robotique a fait une percée importante que ce soit avec les robots parallèles travaillant à grande vitesse ou avec les robots Scara qui pourront être associés entre eux.
Quelques dernières nouveautés
Ce marché est tel que les trois dernières nouveautés robotique que nous avons traitées dans la revue étaient toutes tournées vers une possible utilisation dans le monde de l’agroalimentaire. Le dernier en date c’est le M430iA/2F de Fanuc qui est annoncée pour une cadence de 120 cycles par minute pour des poids d’un kilo ou de 100 cycles par minute pour deux kilos de charge. En dehors des fonctions tracking devenues traditionnelles, les bras du robot ont été spécialement dessinés pour qu’aucune particule ou nourriture ne puisse s’y fixer.
Avant–dernier robot présenté, en exclusivité dans nos colonnes, c’est le Quattro d’Adept. Un robot parallèle de nouveau type qui comprend non plus trois bras, mais quatre avec une rotation embarquée sur la nacelle. Ce robot affiche des vitesses de 10 m/sec et une accélération de 150 m/sec2, soit environ 15 G, le temps de cycle est donné pour 0,24 seconde pour une charge d’un kilo et de 0,28 pour deux kilos à transporter.
Egalement présentés chez Kuka les nouvelles mécaniques de 16 à 500 kilos respectant l’absence de particules avec des machines testées et certifiées par l’Institut Franhofer. Du Clean Room pour l’agroalimentaire, l’ensemble des surfaces des pièces est poli et recouvert d’une couche de primaire. La peinture utilisée est une peinture spéciale deux composants à plusieurs couches qui permet une résistance aux chocs et aux détergents agressifs.
Même la Foire de Hanovre, qui n’a plus l’aura d’antan en matière de robotique, présentait un nouveau robot Kawasaki de palettisation de cartons et un robot parallèle chez Festo pour être utilisé en Picking.
Comme on le voit, la robotique a su se faire une place de choix dans l’industrie agroalimentaire. Cette capacité signifie d’en respecter les règles d’hygiène qui sont draconiennes, et la robotique a su s ‘y plier.